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Comparaison de la rentabilité selon les produits

Comparaison de la rentabilité selon les produits : comprendre où votre argent travaille le mieux

Tous les placements ne se valent pas, et la rentabilité peut varier considérablement d’un produit à l’autre. Ce qui est prometteur dans un contexte peut devenir décevant dans un autre. Pour l’épargnant, le véritable enjeu n’est pas simplement de viser le meilleur rendement, mais de comprendre ce que chaque produit rapporte réellement, dans quelles conditions et à quel coût.

Comparer la rentabilité, ce n’est pas additionner des chiffres bruts. C’est mettre en balance le rendement espéré avec le risque encouru, la fiscalité appliquée, la durée du placement, et les frais qui viennent en réduire l’efficacité.

Cette page vous propose une grille de lecture pour analyser la rentabilité des grands produits d’épargne et d’investissement, afin de prendre des décisions cohérentes et éclairées.

Ressources pour aller plus loin

FAQ – Comparaison de la rentabilité : comment s’y retrouver entre les produits ?

Pourquoi le rendement brut ne suffit-il pas à évaluer un placement ?

Parce qu’il ne raconte qu’une partie de l’histoire. Le rendement brut est celui qui est affiché en vitrine, mais une fois que l’on retire les frais de gestion, la fiscalité applicable, et l’érosion liée à l’inflation, la performance réelle peut être bien différente.
Un placement à cinq pour cent brut taxé à trente pour cent peut devenir moins intéressant qu’un autre à trois pour cent net et défiscalisé. Il faut donc toujours regarder au-delà du chiffre initial pour estimer ce que l’on touche en main, à échéance.

Quels produits affichent la meilleure rentabilité sur le long terme ?

Historiquement, ce sont les actions — qu’elles soient détenues en direct ou via des ETF — qui offrent les meilleures performances sur le long terme, avec des rendements annuels moyens tournant autour de six à huit pour cent. Mais cette rentabilité est irrégulière, dépendante des marchés, et ne peut être appréciée qu’à l’échelle de plusieurs années.
Viennent ensuite certains investissements immobiliers bien situés, qui conjuguent rendement locatif et valorisation patrimoniale. Enfin, les produits structurés ou le private equity peuvent offrir des perspectives élevées, mais à condition d’en accepter les risques et l’illiquidité.

Quelle place occupent les produits garantis dans ce comparatif ?

Les produits garantis, comme les fonds euros, les comptes à terme ou les livrets réglementés, occupent une place importante dans une stratégie de sécurité. Leur rentabilité est modeste, souvent entre deux et trois pour cent selon les périodes, mais elle est prévisible et stable.
Ils ne visent pas la performance, mais la préservation du capital. Leur rôle est essentiel dans un portefeuille équilibré, mais ils ne suffisent pas à eux seuls à faire fructifier une épargne sur le long terme, notamment face à l’inflation.

Comment comparer deux placements très différents, comme une SCPI et une assurance-vie ?

En analysant plusieurs critères simultanément. La SCPI produit un revenu régulier brut, mais fiscalisé, souvent entre quatre et cinq pour cent. L’assurance-vie, selon les supports choisis, peut aller de deux à huit pour cent, avec une fiscalité plus douce après huit ans de détention.
Il faut donc tenir compte de la durée, de la fiscalité, de la gestion, de la liquidité, et de l’objectif poursuivi. La SCPI peut convenir pour générer des revenus passifs réguliers. L’assurance-vie, elle, est plus souple, plus adaptable, et souvent mieux outillée pour transmettre un capital ou l’optimiser fiscalement.

Le rendement est-il toujours un bon critère de choix ?

Il est indispensable, mais il ne peut pas être le seul. Choisir un placement uniquement pour son rendement revient à juger une voiture uniquement sur sa vitesse. Ce qui compte, c’est la cohérence avec vos objectifs, votre profil de risque, votre fiscalité et votre horizon de placement.
Un placement très rentable mais mal compris, mal calibré, ou mal placé dans votre stratégie globale peut devenir contre-productif. Le bon rendement, c’est celui qui vous correspond, pas celui qui brille le plus sur le papier.