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Payer moins d’impôts en 2024 ?

Payer moins d’impôts en 2024 ? Un rêve à portée de main, à condition d’être bien accompagné ! Découvrez comment optimiser votre fiscalité grâce à des stratégies simples et efficaces qui peuvent transformer votre situation fiscale et alléger considérablement vos charges. Réductions, déductions, crédits d’impôt… tout est possible avec les bonnes informations.

Voici un aperçu des meilleures méthodes pour alléger vos impôts :

Optimisez sans investir : Profitez des avantages fiscaux en ajustant la composition de votre foyer (mariage ou PACS, par exemple) ou en bénéficiant de déductions spécifiques : dons aux associations, abonnements à la presse, travaux de rénovation, frais professionnels… des opportunités qui s’offrent à vous !

Investissez dans l’immobilier locatif pour défiscaliser : Choisissez les dispositifs avantageux comme Pinel, Cosse, Censi-Bouvard ou Denormandie et transformez vos placements en leviers fiscaux puissants.

Boostez vos impôts avec des investissements financiers : Valorisez votre patrimoine tout en soutenant l’économie locale grâce aux placements dans les PME, FIP ou FCPI.

Créez une société pour optimiser vos investissements : Optez pour des structures adaptées comme les SCI, SAS ou holdings, et bénéficiez d’avantages fiscaux tout en structurant vos actifs.

payer moins d'impôts

Vos revenus ont augmenté avec les années et vous avez désormais une situation financière stable ? Votre épargne vous permet d’envisager divers projets pour vous et vos proches ? Cependant, l’augmentation de vos revenus entraîne souvent une fiscalité accrue. Alors, est-il possible de ne plus payer d’impôts en France ? Bien que l’impôt ne disparaisse pas totalement, il existe des solutions pour réduire votre base imposable. Entre déductions fiscales, crédits d’impôt et stratégies de défiscalisation, les mécanismes pour payer moins d’impôts sont nombreux. Comment distinguer ces dispositifs ? Peut-on les combiner ? Quelles niches fiscales sont les plus avantageuses ? Découvrez nos 10 astuces pour réduire vos impôts en 2024.

Qu’est-ce qu’une réduction d’impôts ?

Une réduction d’impôts réduit directement le montant de l’impôt à payer. Par exemple, si vous devez 5 000 € d’impôt et bénéficiez d’une réduction de 1 000 €, vous ne paierez que 4 000 €. Elle est particulièrement avantageuse car elle s’applique directement à l’impôt dû. Cependant, si la réduction dépasse le montant de l’impôt, elle n’est généralement pas remboursable (sauf cas spécifiques, comme certains crédits d’impôt).

En résumé : la réduction diminue directement le montant de l’impôt dû. Cependant, il faut prendre en compte le plafonnement global des niches fiscales, fixé à 10 000 € et pouvant atteindre 18 000 € sous certaines conditions. Ces montants sont déterminés par l’article 200-0 A du Code général des impôts.

Par exemple:

  • Pierre investit 10 000 € en 2024 dans un Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) en France métropolitaine. Ce FIP lui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 18 %, soit 1 800 €, si le fonds investit 100 % dans des PME éligibles.
  • Si Pierre investit dans un FIP en Corse ou Outre-Mer, la réduction d’impôt atteint 30 %, soit 3 000 €.

Qu’est-ce qu’une déduction fiscale ?

La déduction fiscale permet de diminuer le revenu imposable en retirant certaines dépenses avant de calculer l’impôt. Contrairement à une réduction d’impôt, qui réduit directement le montant de l’impôt dû, la déduction fiscale réduit la base de calcul de cet impôt.

Exemple de déduction fiscale :Si un contribuable gagne 50 000 € par an et bénéficie d’une déduction de 5 000 € (par exemple, pour des frais professionnels réels ou des versements sur un Plan d’Épargne Retraite), son revenu imposable sera réduit à 45 000 €. L’impôt sera alors calculé sur cette base de 45 000 €, ce qui peut entraîner une économie d’impôt.

Points clés à retenir

  • Elle est particulièrement avantageuse pour les contribuables situés dans des tranches d’imposition élevées, car elle réduit l’assiette sur laquelle est appliqué le taux d’imposition.
  • La déduction s’applique avant le calcul de l’impôt, réduisant ainsi le revenu imposable.

Quelle est la différence avec la déduction d’impôts et le crédit d’impôts ?

La déduction fiscale est un montant généralement issu d’une dépense qui va venir en diminution du revenu du contribuable. Elle peut s’appliquer aussi bien sur les revenus catégoriels (traitements et salaires diminués des charges et abattements forfaitaires) que sur le revenu brut global. La déduction d’impôt se rapporte donc au revenu avant imposition là où la réduction d’impôt concerne une soustraction du montant direct de l’impôt.

Le crédit d’impôt se rapproche de la réduction d’impôt dans le sens où il se rapporte directement au montant final de l’impôt. Néanmoins, contrairement à la réduction d’impôt qui intervient en déduction de tout ou partie de l’impôt, le crédit d’impôt s’applique également :

  • lorsque son montant dépasse celui de l’impôt : le surplus du crédit est alors reporté sur l’exercice suivant ou est adressé par chèque au contribuable.
  • lorsque le contribuable n’est pas imposable : il reçoit là encore un chèque qu’il peut déposer sur son compte bancaire. 

Comment faire pour payer moins d’impôts ?

La réduction d’impôts peut être réalisée par quatre grandes stratégies :

  1. Optimisation fiscale
  2. Défiscalisation par investissements locatifs
  3. Placements financiers
  4. Création de société

Explorons chacune de ces options afin de déterminer celle qui correspond le mieux à votre profil.

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Payer moins d’impôts sans investir

Contrairement aux idées reçues, réduire ses impôts ne nécessite pas toujours des investissements importants, souvent perçus comme complexes ou risqués. En effet, plusieurs solutions simples et peu engageantes permettent de réduire ses impôts sans investissement lourd, parmi lesquelles :

  • Souscrire à un Plan d’Épargne Retraite (PER) ;
  • Opter pour le mariage ou le PACS, permettant une imposition commune avantageuse ;
  • Faire des dons à des structures d’utilité publique ou à des organismes d’intérêt général (associations, partis politiques, etc.) ;
  • Employer un salarié à domicile pour des services éligibles au crédit d’impôt ;
  • Acquérir un véhicule écologique (voiture, scooter, vélo ou trottinette électriques), ouvrant droit à un crédit d’impôt, même pour les personnes non imposées.

Ces dispositifs offrent des moyens efficaces de réduire vos impôts sans prise de risque importante.

L’investissement locatif pour payer moins d’impôts

Pour les contribuables désireux de réduire significativement leur impôt sur le revenu, l’investissement locatif constitue une option attrayante. En échange de la mise en location d’un bien, ce type d’investissement permet d’accéder à des réductions d’impôt proportionnelles à la durée de location. De nombreux dispositifs, chacun adapté à des objectifs spécifiques, sont proposés par l’État pour encourager ce type d’investissement :

  • Dispositif Censi-Bouvard : Conçu spécifiquement pour les locations meublées neuves, ce dispositif ouvre droit à une réduction d’impôt de 11 % du montant investi. Il inclut également la possibilité de récupérer la TVA en cas de revente du bien, offrant une double incitation pour les investisseurs.
  • Dispositif Cosse (ou « Louer abordable ») : Ce dispositif permet une déduction fiscale de 15 % à 70 %, et même jusqu’à 85 % pour les logements solidaires, en fonction du loyer pratiqué et de la durée d’engagement de location (6 ou 9 ans). Destiné aux locations à des ménages modestes, il favorise l’investissement socialement responsable en permettant aux investisseurs d’optimiser leur fiscalité.
  • Dispositif Denormandie : Ce dispositif vise les investissements dans des quartiers anciens dégradés, avec l’obligation d’effectuer des travaux représentant au moins 25 % du coût d’acquisition. En louant le bien pendant 6 à 12 ans, les investisseurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt de 12 % à 21 %, encourageant la rénovation de l’ancien tout en profitant d’avantages fiscaux.
  • Location meublée (LMP ou LMNP) : Avec ce dispositif, il est possible de déduire l’amortissement du bien et du mobilier via le régime réel d’imposition. Cet amortissement, qui représente la perte de valeur liée à l’usage, s’étale en général sur 50 ans pour le bien et 5 à 10 ans pour le mobilier. En outre, les amortissements excédant les revenus locatifs peuvent être reportés sur les années suivantes, assurant ainsi une défiscalisation pérenne.
  • Démembrement de propriété : Enfin, cette stratégie permet de séparer la nue-propriété de l’usufruit, laissant ainsi l’usufruitier gérer le bien et percevoir les revenus locatifs, tandis que l’investisseur conserve la nue-propriété. Cela permet de réduire la charge fiscale associée, notamment les frais de gestion, tout en optimisant la transmission de patrimoine.

Chacune de ces solutions offre des avantages fiscaux uniques, permettant aux investisseurs de choisir celle qui répond le mieux à leurs objectifs, qu’il s’agisse de se constituer un patrimoine, de générer des revenus complémentaires, ou encore de soutenir le développement de logements sociaux ou rénovés.

Placer son argent pour défiscaliser

Les placements financiers représentent une excellente opportunité pour ceux qui souhaitent optimiser leur fiscalité tout en diversifiant leur patrimoine. En effet, en investissant dans des PME non cotées, les contribuables ont la possibilité de structurer leur fiscalité de manière avantageuse et, par conséquent, de diminuer le montant de leur impôt.

Pour atteindre cet objectif, plusieurs options sont disponibles pour les investisseurs :

  • Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) : Investir dans des FIP permet non seulement de soutenir l’économie locale, mais ouvre également droit à une réduction d’impôt.
  • Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) : Spécifiquement dédiés aux entreprises innovantes, les FCPI offrent également des réductions d’impôt attractives pour les investisseurs.

Cependant, il est essentiel de noter que, depuis le 1er janvier 2024, la réduction d’impôt pour les investissements en FIP et FCPI est désormais fixée à 18 % du montant investi. Cette réduction est plafonnée à 12 000 € pour une personne seule et à 24 000 € pour un couple, ce qui permet une réduction maximale de 2 160 € pour une personne seule et de 4 320 € pour un couple.

Enfin, il est important de rappeler que, bien que ces placements soient avantageux fiscalement, ils comportent toutefois certains risques, notamment la possibilité de pertes en capital ainsi que des frais d’entrée, qui peuvent venir réduire la rentabilité globale de l’investissement.

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Nos 12 astuces pour payer moins d’impôts en 2024

Après avoir vu le fonctionnement des différents mécanismes permettant de payer moins d’impôts en 2024, détaillons à présent 10 astuces concrètes pour optimiser sa pression fiscale.

1. Payer moins d’impôts : mariage ou PACS ?

Choisir de rester célibataire aux yeux de la loi peut rapidement alourdir votre charge fiscale. En effet, les concubins non unis légalement sont chacun soumis à leur propre taux d’imposition et à une taxation distincte de leurs revenus. À l’inverse, en optant pour une union officielle telle que le mariage ou le PACS, ils peuvent mutualiser leurs revenus et bénéficier d’un taux d’imposition commun. Les revenus sont alors additionnés et répartis selon le nombre de parts fiscales, à raison d’une part par personne et d’une demi-part par enfant à charge (ou une part supplémentaire à partir de trois enfants).

Ce fonctionnement permet généralement de réduire l’imposition globale des couples mariés ou pacsés, en particulier dans les situations où les écarts de revenus sont significatifs. Cependant, il convient de rappeler que la décote d’impôt sur le revenu, plafonnée à 1 722 € pour une personne seule, peut être perdue si le mariage ou le PACS entraîne un dépassement du plafond de 2 849 € pour un couple.

Le mariage et le PACS appliquent les mêmes taux d’imposition, mais il subsiste quelques distinctions patrimoniales importantes :

  • Séparation de biens : Le PACS instaure une séparation de biens par défaut, tandis que le mariage peut opter pour différents régimes matrimoniaux.
  • Solidarité des dettes : En cas de PACS, cette solidarité est limitée aux dettes de la vie courante, tandis que pour le mariage, elle s’étend aux dettes de ménage et à l’éducation des enfants.
  • Héritage : Contrairement au mariage, le PACS ne garantit pas automatiquement l’héritage entre partenaires, un élément crucial à considérer dans la planification patrimoniale.

Ainsi, s’unir par le mariage ou le PACS peut s’avérer être une stratégie judicieuse pour réduire vos impôts, tout en vous offrant des options de gestion patrimoniale adaptées à vos objectifs et priorités.

2. Opter pour la Déduction des Frais Réels

Au cours de l’année, un contribuable peut être amené, dans le cadre de son activité professionnelle, à engager divers frais. Ces dépenses, pour certaines, peuvent être déduites de ses revenus imposables. Par défaut, l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire de 10 % sur les revenus de l’exercice, sans nécessiter de justificatifs, afin de simplifier la déduction des frais professionnels.

Toutefois, pour les contribuables dont les frais réels dépassent cet abattement forfaitaire, il est possible de choisir une déduction au réel. Cette option permet de déduire l’ensemble des montants réellement engagés, à condition que les frais soient directement liés à l’activité professionnelle et correspondent aux dépenses effectuées au cours de l’année fiscale en question. Ainsi, en optant pour la déduction au réel, le contribuable bénéficie d’un calcul plus précis et potentiellement plus avantageux de ses frais professionnels. Il devra néanmoins conserver tous les justificatifs de ces dépenses, pour être en mesure de les fournir en cas de contrôle fiscal.

3. Optimisez votre fiscalité grâce aux dons aux associations

Les dons aux associations offrent également une opportunité intéressante pour payer moins d’impôts. En effet, effectuer un don à une association reconnue d’utilité publique ou à un organisme d’intérêt général permet d’obtenir une déduction fiscale de 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Cette incitation fiscale devient encore plus avantageuse si le don est destiné à un organisme venant en aide aux personnes en difficulté : dans ce cas, la réduction est portée à 75 % pour les premiers 1 000 € donnés, puis revient à 66 % pour tout montant au-delà de cette somme.

Par ailleurs, il est important de noter que la forme des dons n’impose pas de restriction. Ils peuvent être effectués par chèque, en espèces, par virement, ou même sous forme de titres cotés en bourse, tels que des actions ou des fonds de placement. Ce large éventail de possibilités permet aux contribuables de soutenir des causes importantes tout en bénéficiant d’un avantage fiscal non négligeable.

4. Réduire ses impôts grâce à ses enfants

Deux options permettent de diminuer l’impôt en lien avec les enfants :

  1. Déduction des frais de garde : Les frais de garde hors domicile (crèche, garderie, assistante maternelle) pour les enfants de moins de six ans au début de l’année fiscale sont déductibles à hauteur de 50 % des montants engagés (salaires et cotisations) avec un plafond de 2 300 € par enfant (ou 1 150 € en garde alternée). Pour la garde à domicile, un crédit d’impôt spécifique pour services à la personne s’applique.
  2. Déduction des frais de scolarité : Un montant forfaitaire est déductible pour chaque enfant suivant des études secondaires ou supérieures sans être salarié ni sous contrat de travail. Les montants sont de 61 € par enfant au collège, 153 € au lycée, et 183 € pour les études universitaires.

5. Embaucher un salarié à domicile

Employer un salarié à domicile ouvre droit à une réduction d’impôt de 50 % sur les dépenses engagées pour divers services tels que le jardinage, le ménage, le soutien scolaire, la garde d’enfants, ou encore l’assistance informatique. Ce dispositif offre ainsi une aide précieuse pour alléger la facture fiscale tout en facilitant l’accès à des services à domicile.

La déduction est plafonnée à 12 000 € par an, mais peut aller jusqu’à 20 000 € pour les personnes en situation d’invalidité, offrant ainsi une flexibilité adaptée aux besoins spécifiques de chacun. De plus, l’utilisation du chèque emploi service universel (CESU) permet de bénéficier de cette réduction de manière simplifiée et sécurisée.

Certains plafonds spécifiques sont toutefois applicables en fonction des prestations : par exemple, les petits travaux de bricolage sont plafonnés à 500 € et l’assistance informatique à 3 000 €. Ce cadre fiscal constitue donc une solution pratique et avantageuse pour ceux qui cherchent à optimiser leur fiscalité tout en accédant à des services variés à domicile.

6. Bénéficiez d’une réduction d’impôt avec les services d’aide à la personne

Faire appel à des services d’aide à la personne offre un avantage fiscal intéressant, permettant de réduire l’impôt à hauteur de 50 % des dépenses engagées pour ces prestations au cours de l’année. Ces services comprennent l’aide aux actes essentiels de la vie quotidienne, comme manger, se laver, se coucher, ainsi que le soutien pour les tâches ménagères.

Pour bénéficier de cette réduction, les services doivent être destinés aux personnes âgées de plus de 65 ans, aux titulaires d’une carte d’invalidité ou aux bénéficiaires d’une pension d’invalidité de troisième catégorie. Le plafond de déduction est fixé à 12 000 € par an pour l’aide apportée aux personnes de plus de 65 ans, avec un maximum de 15 000 € par foyer. Ce montant peut toutefois atteindre 20 000 € si un membre du foyer est en situation d’invalidité.

Cette incitation fiscale permet non seulement de réduire la charge fiscale, mais aussi de faciliter l’accès à des services essentiels pour ceux qui en ont le plus besoin.

7. Payer moins d’impôts grâce à un investissement dans les PME, FCPI et FIP

Investir dans une PME de moins de 7 ans ou dans sa propre entreprise offre une opportunité intéressante de réduction d’impôt, à hauteur de 25 % du montant investi. Ce dispositif est plafonné à 50 000 € pour une personne seule et 100 000 € pour un couple marié ou pacsé, avec la possibilité de reporter l’excédent sur les cinq années suivantes si le plafond est dépassé.

Les investissements dans les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), qui encouragent le financement de l’économie locale, permettent également une réduction d’impôt de 25 % du montant investi (portée à 30 % pour les fonds investis en Corse et DOM-TOM). Ce dispositif ouvre droit à une réduction plafonné de 12 000 € par personne et 24 000 € pour un couple, avec une obligation de conserver les fonds pendant au moins cinq ans pour bénéficier de l’avantage fiscal.

8. Réduire ses impôts avec le plan d’épargne retraite (PER)

Depuis 2019, le Plan d’Épargne Retraite (PER) permet de déduire de ses revenus imposables les versements effectués tout en constituant une épargne pour l’avenir. La déduction est plafonnée à 10 % des revenus professionnels de l’année précédente, avec un plafond global pour tous les contribuables. En 2021, ce plafond s’élevait à 32 209 €, avec un minimum de déduction de 4 114 € pour les petits revenus. Les couples mariés ou pacsés peuvent aussi mutualiser cette déduction si l’un des deux n’a pas atteint son plafond.

9. Bénéficier d’une réduction d’impôt avec un abonnement à la presse

Dans le cadre du soutien à la presse pendant la crise sanitaire, la loi de finances rectificative du 30 juillet 2020 a permis aux contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt pour leur premier abonnement à un journal, périodique ou service de presse en ligne d’informations générales ou politiques, pour une durée d’au moins 12 mois. Cet avantage fiscal permettait de déduire 30 % du coût de l’abonnement, sans condition de revenus, avec une seule réduction par foyer fiscal.

Ce dispositif a cependant été supprimé pour les abonnements souscrits à partir du 1er janvier 2023.

10. Réduire ses impôts grâce aux travaux de rénovation énergétique

Les travaux de rénovation énergétique offrent une excellente opportunité pour diminuer sa facture fiscale tout en améliorant l’efficacité énergétique de son logement. Depuis la fin du Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) en 2020, le dispositif MaPrimeRenov a pris le relais. Ce système permet aux contribuables de tous niveaux de revenus de bénéficier d’aides pour des travaux sur leur résidence principale, à condition qu’elle soit détenue depuis au moins deux ans.

Le montant des subventions varie en fonction des ressources du foyer, organisées en quatre catégories :

  • MaPrimeRenov Bleu : 90 % des travaux pris en charge pour les revenus les plus modestes ;
  • MaPrimeRenov Jaune : 75 % de subvention pour les revenus intermédiaires ;
  • MaPrimeRenov Violet : 60 % pour les foyers à revenu supérieur ;
  • MaPrimeRenov Rose : 40 % pour les revenus les plus élevés.

En plus de ces subventions, des bonus peuvent être octroyés si les travaux permettent d’améliorer significativement la classe énergétique du logement, notamment pour ceux qualifiés de passoires thermiques.

Les travaux éligibles à cette aide comprennent l’isolation des murs, combles, planchers et fenêtres, ainsi que le remplacement des systèmes de chauffage et l’installation de dispositifs de ventilation. Pour bénéficier de MaPrimeRenov, il est indispensable de faire appel à un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), garantissant le respect des normes environnementales.

11. Réduire ses impôts en optant pour l’impôt sur les sociétés pour restructurer son patrimoine immobilier

Opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) peut se révéler être une stratégie astucieuse pour optimiser la fiscalité sur son patrimoine immobilier. En effet, la création d’une Société Civile Immobilière (SCI) soumise à l’IS permet d’imposer les bénéfices locatifs à un taux fixe, généralement inférieur à celui de l’impôt sur le revenu, particulièrement pour les contribuables ayant des revenus élevés. De plus, l’imposition à l’IS permet de déduire une plus large gamme de charges, comme les amortissements des biens, les frais de gestion et les intérêts d’emprunt, ce qui diminue la base imposable.

En outre, la SCI à l’IS peut faciliter la transmission et la restructuration du patrimoine immobilier familial, en limitant les impacts fiscaux au moment de la succession. Cependant, cette approche nécessite une planification minutieuse et doit être bien adaptée aux objectifs patrimoniaux de l’investisseur, car elle peut engendrer des conséquences fiscales, notamment en cas de revente des biens.

12. Réduire ses impôts en créant un holding pour optimiser sa rémunération

La mise en place d’une holding est une stratégie efficace pour optimiser la fiscalité de sa rémunération, notamment pour les entrepreneurs et les dirigeants de sociétés. En regroupant les parts de ses sociétés sous l’entité d’une holding, il devient possible de gérer les flux financiers de manière avantageuse. La holding permet notamment de bénéficier du régime mère-fille, qui exonère 95 % des dividendes reçus de l’impôt sur les sociétés, sous certaines conditions, apportant ainsi une économie fiscale substantielle.

Par ailleurs, cette structure offre une flexibilité accrue pour ajuster la rémunération entre salaire et dividendes, en fonction des taux d’imposition les plus favorables. Grâce à cette approche, il est possible de lisser sa fiscalité, d’optimiser les prélèvements sociaux et de réinvestir dans d’autres projets ou sociétés avec une charge fiscale réduite.

Prêt à alléger vos impôts et à optimiser votre situation fiscale ? Prenez rendez-vous avec un conseiller d’Ateis Patrimoine ! Nos experts vous guideront pour tirer le meilleur parti de chaque avantage fiscal. Faites le premier pas dès aujourd’hui et contactez-nous pour une consultation personnalisée.