Comment fonctionne un PEA ? Le guide 2025 pour débuter !

Comment fonctionne un PEA (Plan Épargne en Actions) ?

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une enveloppe fiscale destinée à investir à long terme sur les marchés actions européens. Il permet d’acquérir des actions d’entreprises établies dans l’Union européenne ainsi que des fonds composés d’au moins 75 % d’actions européennes, tout en bénéficiant d’un cadre fiscal particulièrement attractif.

Le PEA est soumis à un plafond de versement : 150 000 € pour le PEA classique, et jusqu’à 225 000 € pour la combinaison PEA + PEA PME-ETI.

Ses avantages fiscaux se déploient dans la durée : après 5 ans de détention, les plus-values et dividendes deviennent exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux restant applicables.

Les différents types de PEA : trois chemins pour investir !

Le Plan d’Épargne en Actions se décline en trois grandes formes, chacune pensée pour répondre à des besoins patrimoniaux distincts. Comme autant de voies possibles pour entrer dans l’univers de l’investissement en actions, elles offrent des approches complémentaires, du plus libre au plus accompagné.

Le PEA bancaire

Le PEA bancaire est le plus traditionnel. Ouvert dans une banque, en agence ou en ligne, il repose sur un compte-titres associé à un compte espèces.
C’est l’option de celles et ceux qui souhaitent garder la main : choisir leurs titres, suivre les marchés, composer leur portefeuille à leur rythme.

Ses atouts : Une grande liberté d’action, un accès direct aux marchés financiers, et la possibilité d’investir dans une large palette de supports — actions, ETF, OPCVM.

Ses limites : Cette liberté peut dérouter les investisseurs novices. Et sans accompagnement, le chemin peut sembler plus escarpé.

Le PEA assurance

Le PEA assurance prend une tout autre forme : celle d’un contrat de capitalisation hébergé par un assureur. Ici, l’épargnant confie davantage la conduite. Le cadre est plus structuré, les supports de gestion choisis avec soin, les arbitrages facilités au sein du contrat.

Ses forces : Un avantage successoral distinctif. La possibilité d’une gestion pilotée, rassurante pour les profils prudents ou peu disponibles. Une sélection de supports cohérente et sécurisée. Une fiscalité identique à celle du PEA bancaire, avec une mécanique interne plus souple.

Ses faiblesses : Un univers d’investissement plus restreint et des délais de traitement parfois plus longs.

Le PEA PME-ETI

Le PEA PME-ETI ouvre une porte vers un autre horizon : celui des petites et moyennes entreprises, parfois cotées, parfois encore émergentes. Il s’adresse aux investisseurs qui souhaitent soutenir l’économie réelle tout en recherchant un potentiel de croissance plus élevé.

Ses vertus : La même fiscalité avantageuse que le PEA classique, un avenir financier parfois plus prometteur, et un plafond de versement séparé, permettant d’élargir sa stratégie patrimoniale.

Ses défis : Un niveau de volatilité plus marqué, une liquidité parfois réduite, et des risques propres aux entreprises de taille plus modeste.

Quels supports sont éligibles au PEA ?

Le Plan d’Épargne en Actions a été pensé pour encourager l’investissement au cœur de l’économie européenne. Pour cela, la réglementation encadre strictement les supports qui peuvent y être logés. Chacun d’eux répond à des critères précis, garants d’une cohérence entre l’objectif du dispositif et sa nature patrimoniale.

Les actions européennes

Le PEA ouvre la porte à l’investissement dans des actions de sociétés :

• Cotées sur une place boursière située dans l’Union européenne, en Norvège, en Islande ou au Liechtenstein ;
• Dont le siège social est établi dans l’un de ces pays ;
• Soumises à l’impôt sur les sociétés ou à un régime fiscal équivalent.

Il est également possible d’y intégrer des actions non cotées, à condition que l’entreprise réponde aux critères définissant les PME européennes : moins de 5 000 salariés, et un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieur à 1,5 milliard d’euros. Ces titres offrent des perspectives différentes, souvent plus dynamiques, mais aussi plus risquées et moins liquides.

Les fonds éligibles : OPCVM et ETF

Au-delà de l’achat de titres en direct, le PEA permet d’investir dans :

• Des OPCVM investis à 75 % minimum en actions européennes ;
• Des ETF (trackers) répliquant des indices européens et respectant ce même quota.

Ces supports donnent accès à une diversification immédiate, un atout précieux pour lisser les fluctuations des marchés et construire un portefeuille équilibré. Leur variété, qu’il s’agisse de fonds larges, sectoriels ou thématiques, permet d’affiner sa stratégie d’investissement sans renoncer au cadre fiscal du PEA. Une approche souvent gagnante pour mieux maîtriser le risque, car il ne faut pas l’oublier : investir dans une action isolée peut se révéler plus volatil et incertain que de placer son épargne dans un fonds diversifié, dont la répartition entre plusieurs titres réduit naturellement l’exposition aux aléas d’une seule entreprise.

Les titres non cotés : un univers plus confidentiel

Certains titres non cotés peuvent également rejoindre le PEA, sous réserve qu’ils respectent les critères d’éligibilité applicables aux PME européennes. Ils constituent un support plus spécialisé, offrant un potentiel de croissance parfois élevé, mais accompagné d’un niveau de risque et d’une liquidité plus délicate. Ce type d’investissement s’adresse plutôt aux épargnants expérimentés ou aux profils dynamiques.

Les supports accessibles via un PEA assurance

Au sein d’un PEA assurance, les supports d’investissement se présentent sous forme d’unités de compte soigneusement sélectionnées par l’assureur. Cette architecture, plus structurée que celle d’un PEA bancaire, n’en demeure pas moins étonnamment riche : elle ouvre la porte à un univers d’opportunités conçu pour accompagner l’investisseur dans toutes les phases de son parcours patrimonial.

On y retrouve :

• Des fonds actions spécialisés, qui permettent de cibler des zones géographiques ou des secteurs porteurs, technologie, santé, énergie…
• Des ETF éligibles, appréciés pour leurs frais maîtrisés et leur capacité à suivre fidèlement les grands indices européens.
• Des fonds thématiques, tournés vers les tendances de demain : transition écologique, innovation, croissance durable… autant de moteurs structurels qui façonnent l’économie du futur.

Le PEA assurance se distingue par une combinaison rare de souplesse et de sérénité :

• La possibilité d’une gestion pilotée ou accompagnée, idéale pour celles et ceux qui souhaitent confier la stratégie à des experts tout en conservant une vision claire de leur épargne.
• Des arbitrages internes rapides et sans incidence fiscale, permettant d’ajuster son allocation au fil des marchés sans contrainte.
• Un cadre contractuel stable et protecteur, particulièrement apprécié lorsqu’il s’agit d’organiser sa transmission dans les meilleures conditions.

En réunissant diversification, confort de gestion et optimisation patrimoniale, le PEA assurance devient bien plus qu’un simple support d’investissement : un véritable partenaire de long terme, capable d’accompagner l’épargnant dans la construction d’un patrimoine solide et tourné vers l’avenir.

Quelle est la fiscalité du PEA ?

Le principal atout du PEA réside dans sa fiscalité avantageuse, sous réserve de conserver le plan pendant au moins cinq ans.

• Avant 5 ans : les gains sont soumis à l’impôt sur le revenu (30 % de prélèvement forfaitaire unique, aussi appelé « flat tax »).
• Après 5 ans : les plus-values et dividendes sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus.

Toute opération de retrait partiel ou total avant cinq ans entraîne la clôture du PEA, sauf cas exceptionnels (licenciement, invalidité, retraite anticipée). Après cinq ans, les retraits sont libres et n’entraînent pas la clôture du plan.

Exemple de calcul : un gain de 10 000 € dans un PEA :

Retrait avant 5 ans	Retrait après 5 ans
Les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, composé de : – 12,8 % d’impôt sur le revenu – 17,2 % de prélèvements sociaux Gain réalisé : 10 000 € Calcul : Impôt sur le revenu : 10 000 × 12,8 % = 1 280 € Prélèvements sociaux : 10 000 × 17,2 % = 1 720 € Montant total prélevé : 3 000 € Montant net perçu : 7 000 €	Les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu Seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) s’appliquent. Gain réalisé : 10 000 € Calcul : Prélèvements sociaux : 10 000 × 17,2 % = 1 720 € Montant total prélevé : 1 720 € Montant net perçu : 8 280 € Le PEA reste ouvert, même après un retrait.

Quels sont les avantages et les limites du PEA ?

Le PEA s’impose comme l’un des outils privilégiés pour accompagner la construction d’un patrimoine financier, mais comme tout dispositif d’investissement, il conjugue forces et contraintes qu’il convient de connaître avant de se lancer.

Les avantages du PEA	Les limites du PEA
Cadre fiscal très favorable après cinq ans de détention ; Possibilité d’accumuler un capital de long terme ; Accès à une large gamme de supports financiers européens.	Univers d’investissement limité à l’Europe ; Impossibilité d’investir directement dans des actions non européennes ou des fonds immobiliers non éligibles ; Retraits partiels impossibles avant cinq ans sans clôture.

Quelle est la meilleure stratégie d’investissement en PEA ?

Il n’existe pas une stratégie universelle valable pour tous les investisseurs, mais plusieurs approches cohérentes qui exploitent pleinement les avantages du PEA : son horizon long terme, sa fiscalité et la diversité des supports éligibles. Voici les principes les plus fréquemment recommandés pour construire une stratégie solide.

Adopter un horizon long terme : le véritable moteur du PEA

Le PEA est un outil pensé pour laisser le temps travailler en faveur de l’investisseur. Plus l’horizon d’investissement s’étend, plus les soubresauts des marchés perdent de leur importance, tandis que l’avantage fiscal au-delà de cinq ans déploie pleinement son potentiel. Une stratégie de long terme permet d’absorber les cycles, de traverser les phases de croissance comme de repli, et d’offrir à la valeur des entreprises le temps nécessaire pour s’exprimer.

Il ne faut jamais l’oublier : le plus grand ennemi de la volatilité, c’est le temps! En effet, plus la durée de détention s’allonge, plus une action devient statistiquement moins volatile, car les variations ponctuelles s’effacent derrière la tendance de fond de l’entreprise ou du marché.

Miser sur la diversification : la clé pour réduire le risque

Plutôt que de concentrer son capital sur une seule action, il est souvent préférable de le répartir entre plusieurs supports. Ainsi, les ETF larges, comme le MSCI Europe ou le STOXX Europe 600, offrent une exposition immédiate à des centaines d’entreprises. De plus, les fonds thématiques ou sectoriels permettent de cibler des tendances de long terme ou des domaines d’activité précis. Enfin, les actions européennes variées complètent l’ensemble en apportant une diversité de secteurs et de tailles d’entreprises.

Grâce à une répartition large et équilibrée, aucun titre ne peut influencer à lui seul la performance du portefeuille. Même si la diversification ne supprime pas totalement le risque, elle en réduit fortement l’impact. En effet, elle permet de rendre les variations plus faciles à gérer et beaucoup plus confortables à supporter. Car elle offre également une visibilité plus stable et plus prévisible sur le long terme. C’est l’un des leviers essentiels pour investir avec confiance et construire un portefeuille durable.

Investir régulièrement : la méthode DCA pour lisser les fluctuations

Investir à intervalles réguliers, même avec de petites sommes, permet d’acheter progressivement des titres au fil du temps. Grâce à cette approche, appelée DCA (Dollar Cost Averaging) ou investissement programmé, le prix d’achat moyen se lisse naturellement. En effet, on n’a plus besoin de chercher le « bon moment » pour entrer sur le marché, ce qui évite le stress et les erreurs de timing. De plus, lorsque les marchés baissent, les versements réguliers permettent d’acheter davantage de parts à un prix plus bas, ce qui améliore le potentiel de performance sur le long terme.

Cette méthode est l’une des plus simples et des plus efficaces pour construire un capital durable, tout en maîtrisant mieux les fluctuations des marchés financiers.

Prioriser les ETF pour construire un socle solide

Les ETF constituent souvent la base d’un portefeuille, car ils offrent une diversification immédiate, des frais très faibles et une exposition simple aux grandes tendances économiques. Ils forment ainsi un socle robuste, auquel il est possible d’ajouter ensuite quelques actions en direct ou des fonds plus spécialisés.

Cependant, même si les ETF peuvent sembler particulièrement attractifs, il reste essentiel de se faire accompagner par un professionnel pour déterminer le bon moment pour investir. Un ETF peut connaître d’importantes variations, tout comme n’importe quel actif financier. De ce fait, investir lorsque les marchés atteignent des niveaux exceptionnellement élevés peut donc s’avérer risqué, surtout si l’on manque d’expérience ou si l’on investit en une seule fois. Un conseil adapté et un timing réfléchi permettent ainsi de profiter pleinement du potentiel des ETF tout en maîtrisant mieux les fluctuations du marché.

Intégrer progressivement des choix plus ciblés

Une fois un socle diversifié solidement en place, il devient possible d’enrichir son portefeuille avec des positions plus ciblées. Concrètement, cela peut passer par l’ajout d’actions européennes de conviction, choisies pour leur potentiel ou leur alignement avec vos valeurs. On peut également intégrer des fonds spécialisés, orientés vers des thématiques fortes comme la transition énergétique, les technologies ou la santé.
Enfin, pour les investisseurs recherchant davantage de dynamisme, le PEA PME-ETI permet d’accéder à des entreprises en croissance, avec un potentiel de performance plus marqué. Ces ajouts viennent compléter progressivement la stratégie, sans remettre en cause l’équilibre général du portefeuille.
Ils permettent d’affiner l’allocation et de donner une direction plus personnelle à son investissement, tout en conservant une base solide et diversifiée.

Rester cohérent dans le temps : ne pas céder à l’émotion

La meilleure stratégie d’investissement est, bien souvent, celle que l’on peut suivre dans la durée. Le PEA valorise cette constance, car il récompense les décisions prises avec méthode plutôt qu’à chaud. Concrètement, il est donc essentiel de ne pas vendre au premier repli du marché, de ne pas changer brutalement de cap à chaque turbulence et, plutôt que de bouleverser l’ensemble de son portefeuille, de le rééquilibrer ponctuellement lorsque cela est nécessaire.

En investissement, la discipline joue un rôle majeur. Elle compte parfois davantage que le choix des supports eux-mêmes, car c’est elle qui permet de rester aligné avec sa stratégie et d’avancer sereinement, même lorsque les marchés deviennent plus difficiles à lire.

La construction de nos PEA chez Ateis Patrimoine : une solution réellement sur mesure

Chez Ateis Patrimoine, nous concevons votre Plan Épargne en Actions en architecture ouverte afin qu’il s’adapte précisément à votre situation patrimoniale et à vos ambitions financières.
Notre démarche repose sur un accompagnement complet et personnalisé à chaque étape.

• Nous commençons par une étude approfondie de votre profil, de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
• Nous vous donnons ensuite accès à une sélection rigoureuse de fonds, d’actions et d’ETF éligibles au PEA, soigneusement choisis pour leur qualité et leur cohérence avec votre stratégie.
• Enfin, nous assurons un suivi régulier, ainsi que des arbitrages stratégiques réalisés en collaboration avec nos partenaires spécialisés, afin d’ajuster votre allocation aux évolutions des marchés.

Que vous souhaitiez investir progressivement ou valoriser un capital déjà constitué, nous vous aidons à construire une stratégie d’investissement claire, performante et fiscalement optimisée, conçue pour durer dans le temps.