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Impôt sur les sociétés (IS)

Impôt sur les sociétés (IS) : maîtriser, optimiser, développer

L’impôt sur les sociétés (IS) est un pilier incontournable de la fiscalité des entreprises. Il concerne les bénéfices réalisés par les personnes morales, comme les SARL, SAS, SA ou associations à but lucratif. Comprendre son fonctionnement vous permet non seulement de rester en conformité, mais aussi d’agir efficacement pour réduire la charge fiscale, optimiser vos résultats, et structurer votre développement.

Taux réduits, amortissements, crédits d’impôt, stratégies de rémunération… autant de leviers qu’un dirigeant ou un créateur d’entreprise peut activer avec les bons outils et un accompagnement adapté.

Gagnez en clarté et en efficacité dès aujourd’hui :

Qu’est-ce que l’impôt sur les sociétés (IS) ?

L’impôt sur les sociétés (IS) est un impôt direct prélevé sur les bénéfices réalisés par certaines entreprises. Contrairement à l’impôt sur le revenu, qui s’applique aux personnes physiques, l’IS concerne les personnes morales, comme les sociétés commerciales (SARL, SAS, SA…) qui ont opté ou sont soumises par défaut à ce régime fiscal.

Qui est concerné par l’IS ?

L’IS s’applique à la majorité des sociétés immatriculées sous un statut à caractère commercial. Cela inclut notamment les SARL, SAS, SA, SASU, SCA, mais aussi certaines associations à but lucratif ou les sociétés civiles ayant opté pour l’IS. Les auto-entrepreneurs et les entreprises individuelles sont, par défaut, imposés à l’impôt sur le revenu, sauf option volontaire pour l’IS si le statut le permet.

Comment les bénéfices sont-ils imposés ?

L’impôt sur les sociétés est calculé sur la base du résultat fiscal net, c’est-à-dire les recettes moins les charges déductibles. Après divers ajustements (amortissements, provisions, réintégrations…), le résultat imposable est soumis au barème en vigueur.
Le taux normal est aujourd’hui de 25 % (depuis 2022), mais un taux réduit de 15 % s’applique sur les premiers 42?500 € de bénéfice sous conditions (chiffre d’affaires < 10 millions d’euros, capital entièrement libéré, détenu à 75 % au moins par des personnes physiques).

Quels sont les avantages du régime IS ?

Le régime de l’impôt sur les sociétés permet à une entreprise de rester fiscalement indépendante de ses dirigeants. L’imposition concerne uniquement les bénéfices de la société, ce qui peut permettre une stratégie de capitalisation ou de réinvestissement dans l’activité. Il offre également une visibilité comptable plus claire pour les investisseurs ou partenaires.
En cas de besoin, les dirigeants peuvent se verser des dividendes, eux-mêmes imposés à titre personnel (au PFU ou barème de l’IR).

Quelles obligations déclaratives sont liées à l’IS ?

Les sociétés soumises à l’IS doivent chaque année :
Établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe)
Déposer une liasse fiscale (formulaire 2065 et annexes)
Payer l’impôt selon un échéancier d’acomptes trimestriels (ou mensuels pour certains cas)
Les entreprises nouvellement créées peuvent bénéficier de dispenses ou d’allègements temporaires, selon leur activité ou leur statut (jeune entreprise innovante, ZFU…).

Peut-on passer de l’IR à l’IS (ou inversement) ?

Oui, dans certaines conditions. Une entreprise individuelle ou une EURL peut opter pour l’IS, mais cette décision est souvent irrévocable. À l’inverse, certaines sociétés de personnes (comme les SNC ou les SCI) peuvent rester à l’IR tant qu’elles n’ont pas opté pour l’IS.
Il est donc essentiel de bien analyser les impacts fiscaux et sociaux avant toute décision. Une simulation ou un accompagnement comptable est vivement recommandé.

Quels sont les risques ou contraintes liés à l’IS ?

Bien que l’IS offre de la souplesse en matière de gestion du résultat, il implique aussi une comptabilité rigoureuse, une déclaration annuelle complète et un paiement structuré en plusieurs acomptes. Le choix de ce régime peut aussi entraîner une double imposition des bénéfices : d’abord au niveau de la société, puis lors de la distribution aux associés (dividendes).
Le passage à l’IS est donc stratégique, et doit s’inscrire dans une vision claire de développement ou d’optimisation.

Est-ce que l’IS peut être optimisé légalement ?

Oui, en respectant les règles fiscales. Une société peut optimiser son imposition via des choix comptables (amortissements, provisions), des investissements déductibles, des crédits d’impôt (CII, CIR, formation…), ou en jouant sur les modalités de rémunération du dirigeant.
La clé réside dans une gestion active et anticipée, qui allie conformité et stratégie.