Quelle est la fonction du courtier en assurance-vie ?
Le rôle principal du courtier en assurance-vie réside dans son devoir de conseil envers son client. Il agit en tant qu’expert dédié, guidant le client vers une offre qui conviendra à son profil spécifique. Il est essentiel que le courtier puisse démontrer que ses recommandations ne sont pas motivées par des intérêts personnels lors de la souscription d’un contrat. Les courtiers fiables sont répertoriés dans l’ORIAS (registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finances). De plus, de nombreux courtiers indépendants exercent également en tant que Conseillers en Investissement Financier (CIF) et sont donc membres d’une association professionnelle, telle que l’ANACOFI, en vertu de leurs obligations légales.
Le courtier en assurance-vie a généralement accès à l’ensemble des offres disponibles sur le marché, lui permettant ainsi d’avoir une vue d’ensemble des propositions susceptibles de correspondre à ses clients et à leurs besoins. En plus de réaliser une étude comparative des différentes formules proposées par les assureurs, le professionnel peut également accompagner le client dans toutes les démarches administratives jusqu’à la signature du contrat choisi.
Les compétences professionnelles du courtier en assurance-vie sont d’une grande utilité pour les épargnants qui ont une connaissance limitée des placements financiers. L’expertise du professionnel permet de clarifier le fonctionnement, les avantages et la fiscalité d’une assurance-vie, ainsi que de réaliser une comparaison approfondie de toutes les offres proposées par les compagnies. Avant de souscrire un contrat d’assurance-vie, en particulier s’il concerne l’épargne financière, il est essentiel de comprendre chaque détail du document, y compris les clauses en petits caractères. C’est la responsabilité du courtier en assurance-vie de fournir à son client toutes les informations nécessaires sur le contrat qu’il envisage de signer.
De plus, avoir une vision complète des offres disponibles sur le marché permet de s’assurer que le souscripteur ne passe pas à côté de la formule qui lui convient le mieux. Les courtiers ont également accès à des offres privées qui leur sont spécifiquement réservées. En cas de conflit ou de complications, le courtier en assurance-vie sera là pour défendre les intérêts de l’épargnant, car il connaît parfaitement le dossier et le profil de son client.
Le courtier en assurance-vie a pour mission de trouver un contrat qui convient à son client. Par conséquent, le futur souscripteur devra prendre en charge les frais associés à cette nouvelle souscription. Les frais sur les versements sont devenus moins courants, mais ils existent toujours, il est donc important de prêter attention à cette condition du contrat. Le Code des assurances encadre ces frais et limite leur montant à 5 % du montant versé.
Il est également important de prendre en compte les frais de gestion lors du calcul des frais liés à la recherche et à l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie. Ces frais peuvent représenter entre 0,2 % et 1 % d’un investissement en fonds euros, voire jusqu’à 1,2 % pour les placements en unités de compte. Ils rémunèrent le travail du gestionnaire du compte et sont à la charge de l’épargnant, quelle que soit la performance de ses placements, même si elle est négative.
En outre, la modification des supports d’investissement entraîne des frais appelés frais d’arbitrage, qui représentent généralement 0,5 % ou 1 % du montant transféré par le gestionnaire. Cependant, certains contrats offrent ce service sans facturation. Quels que soient les frais et le contrat choisi, il est possible de négocier pour réduire au maximum les coûts annexes liés à vos versements.
Il est important de noter que certains frais liés aux assurances-vie ne sont pas explicitement mentionnés. Pour connaître leur montant et s’assurer de leur justification, il est nécessaire de consulter le DICI (document d’information clé pour l’investisseur) de chaque fonds dans lesquels vous investissez. Les frais sont ensuite répartis entre le gestionnaire de l’assurance-vie et le courtier. Toutes les unités de compte ne rémunèrent pas de la même manière les acteurs impliqués, c’est pourquoi il est essentiel d’établir une relation de confiance avec l’expert qui vous conseille pour ne jamais remettre en question la fiabilité de ses recommandations.