Explorez notre Comparatif d’assurance vie pour 2025 : Qu’est-ce que l’assurance-vie ? Comment en faire un levier pour la finance responsable ou un véhicule d’investissement en private equity ? Quelle est la différence entre les fonds en euros et les unités de compte ? Pourquoi ouvrir un contrat d’assurance-vie en 2025 est-il essentiel ? Quels critères prendre en compte pour choisir l’assurance-vie idéale ? Que faut-il savoir des contrats d’assurance-vie luxembourgeois ? Quels sont les risques liés à ce placement en période de crise et comment les limiter ? Comment investir en assurance-vie en 2025 alors que les marchés sont au plus haut ? Assurance-vie ou PER pour préparer sa retraite : quel choix privilégier ?
Pour mieux comprendre, découvrez notre infographie par Ateis Patrimoine : un mode d’emploi pour ouvrir une assurance-vie, notre tableau comparatif pour vous aider à sélectionner le contrat le plus adapté, ainsi que nos conseils pour optimiser votre investissement.
Table des matières
Top 5 des critères pour choisir une assurance-vie en 2025
Examiner les options de gestion disponibles
Si vous ne souhaitez pas gérer vous-même votre contrat, optez pour des contrats offrant la gestion pilotée. De nombreux acteurs proposent désormais cette solution pour des montants accessibles. Assurez-vous de choisir un mode de gestion qui correspond à votre profil d’investisseur et de vérifier les frais et l’historique de performance des différents profils proposés, afin de maximiser votre rendement sans frais excessifs.
Sélectionner un fonds en euros performant
Lorsque vous choisissez une assurance-vie, il est essentiel d’évaluer le(s) fonds en euros proposé(s), en tenant compte de leur historique de performance. Bien que les résultats passés ne garantissent pas les rendements futurs, ils offrent un bon point de repère, surtout en les comparant au rendement moyen des fonds en euros. Si votre horizon d’investissement est long, vous pouvez privilégier un fonds euro croissance ou un fonds en euros partiellement investi en actions ou en immobilier. Évitez les contrats dont le rendement reste systématiquement inférieur à la moyenne du marché.
Opter pour une assurance-vie avec un large choix d’unités de compte
Trop de contrats d’assurance-vie se limitent à quelques OPCVM comme supports en unités de compte (UC). Il est judicieux d’avoir accès à des ETF pour les avantages de la gestion passive, ainsi qu’à des actions en direct pour les amateurs de stock-picking. La possibilité d’investir en produits structurés et dans l’immobilier via des OPCI, SCPI, et SCI est également précieuse. Au-delà de l’étendue de la gamme, vérifiez que le contrat propose les supports que vous souhaitez pour une diversification optimale.
Privilégier des frais réduits
Privilégiez les contrats sans frais sur versement, sans frais d’arbitrage, et avec des frais de gestion annuels raisonnables. Les frais cumulés peuvent peser lourdement sur votre rendement, surtout si votre placement est conservé pendant plusieurs années. Certains contrats affichent des frais bien plus élevés que d’autres ; ainsi, optez pour des options moins onéreuses et, si vous hésitez entre deux contrats, les frais peuvent être un critère décisif.
Considérer l’expertise du distributeur
L’accompagnement et l’expertise peuvent souvent être plus développés chez des courtiers spécialisés en assurance-vie et des plateformes dédiées, qui proposent des sites détaillés, des explications claires, des chats, et un service client réactif. Les banques traditionnelles, en revanche, peinent parfois à offrir une transparence et une compétitivité suffisantes dans leurs offres d’assurance-vie.
Assurance-vie : qu’est-ce que c’est ?
L’assurance-vie est un contrat par lequel l’assureur s’engage, moyennant le versement de primes par le souscripteur, à garantir un capital à un bénéficiaire désigné en cas de décès de l’assuré.
En France, cependant, l’assurance-vie est surtout prisée comme solution de placement financier. Cette épargne reste disponible à tout moment, et pour y accéder, le souscripteur peut réaliser un « rachat » (un retrait), soumis à une fiscalité spécifique en fonction de la durée du contrat, des dates de versements, et du montant global de l’épargne en assurance-vie.
Le contrat prévoit également la transmission des fonds aux bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré, avec à la clé des avantages fiscaux.
Ce sont justement les atouts fiscaux et la souplesse de cette enveloppe qui font de l’assurance-vie l’un des placements préférés des Français. Elle permet d’associer un capital garanti avec des placements plus dynamiques, le tout dans un cadre fiscal avantageux.
Contrat d’assurance-vie individuel vs collectif
En France, on distingue deux types de contrats d’assurance-vie : les contrats individuels et les contrats collectifs.
Le contrat d’assurance-vie individuel est établi directement entre l’assuré et l’assureur. Son principal avantage réside dans la stabilité des conditions, qui ne peuvent être modifiées sans l’accord de l’assuré, par le biais d’un avenant.
Le contrat d’assurance-vie collectif, quant à lui, est conclu entre un assureur et une personne morale (comme une banque ou une association) qui le distribue aux clients. Un inconvénient notable est que les conditions, y compris les tarifs, peuvent être modifiées à tout moment par l’assureur, avec le simple accord du distributeur. Toutefois, le distributeur a intérêt à préserver l’attractivité de l’offre face à la concurrence.
Dans cet article, nous nous concentrerons sur le contrat d’assurance-vie individuel.
Comparatif des meilleures assurances vie pour 2025
Le fonds en euros : l’enveloppe sécurisée de l’assurance-vie
Avec le retour en force des obligations ces derniers mois, le rendement des fonds en euros a augmenté en 2022 et 2023 après une période de baisse prolongée. Entre 2000 et 2020, le rendement des fonds en euros a en effet chuté, passant de 5,3 % en 2000 à 3,4 % en 2010, et à un modeste 1,3 % en 2020. Ce rendement est resté stable en 2021, avant de repartir à la hausse en 2022, où le rendement moyen brut s’établit à 1,8 %, soit un rendement net d’impôt de 1,2 %. Notons que la loi de finances de 2018 a augmenté les prélèvements sociaux de 15,5 % à 17,2 %.
En 2023, le rendement moyen des fonds en euros est estimé à environ 2,5 %, soit une hausse de 0,6 points par rapport à 2022, d’après GoodValueForMoney. Certains fonds performants dépassent même les 3 %, bien que ce rendement reste inférieur à celui du livret A, qui affiche 3 % sans fiscalité et avec un plafond de 22 950 euros. Des taux bonifiés peuvent également porter le rendement des fonds en euros à des niveaux plus élevés, jusqu’à 4 % dans les cas où une part importante de l’épargne est investie en unités de compte (UC).
La baisse du rendement des fonds en euros au cours des deux premières décennies des années 2000 était attendue, en partie en raison des normes Solvabilité II, qui ont contraint les assureurs à investir davantage en obligations, ce qui a réduit les rendements. Aujourd’hui, avec la reprise du marché obligataire, les fonds en euros bénéficient d’une dynamique positive.
Enfin, il convient de rappeler que le rendement évoqué correspond à la moyenne de tous les fonds en euros. Les fonds les plus performants offrent des rendements bien au-delà de cette moyenne, tandis que les moins performants restent en dessous, tout en conservant la garantie du capital, à l’exception de certains fonds en euros croissance qui peuvent comporter un risque minimal.
Fonds euros : des rendements variables selon les assureurs
Les performances des fonds en euros varient considérablement d’un assureur à l’autre, avec des rendements qui peuvent être inférieurs à 1 % pour les moins performants (voire nuls certaines années) et qui peuvent atteindre autour de 3 % pour les meilleurs fonds disponibles dans les meilleures assurances-vie.
Pour sélectionner un fonds euros performant, il est conseillé de s’orienter vers les contrats d’assurance-vie en ligne, souvent en tête des offres de marché pour les fonds euros avec des rendements attractifs.
Fonds euros : comment optimiser le rendement
Après presque deux décennies de baisse, les fonds euros montrent des signes de reprise mais restent moins compétitifs que des placements liquides et garantis en capital comme les livrets d’épargne. La concurrence avec les livrets a d’ailleurs contribué à une baisse des souscriptions dans les fonds euros en 2023. Pour attirer les investisseurs, de nombreux assureurs imposent désormais qu’une partie du capital soit placée en unités de compte lors de la souscription, et le rendement du fonds euros augmente souvent en fonction de ce pourcentage. Ainsi, plus la proportion en unités de compte est élevée, plus le rendement du fonds euros tend à s’améliorer. Certains assureurs offrent aussi un rendement accru en fonction du montant versé, permettant d’augmenter le rendement en fonction des encours. Il est aussi important de privilégier les contrats sans frais sur versement, ces frais pouvant considérablement réduire le rendement net.
Hausse significative du rendement des fonds euros en 2023
La forte inflation a poussé les banques centrales à relever leurs taux directeurs, entraînant une hausse du rendement des obligations d’État, qui composent en grande partie les fonds en euros. Ainsi, dès 2022, le rendement des fonds euros a progressé et cette tendance s’est poursuivie en 2023, offrant une alternative plus compétitive face au livret A, pourtant largement plébiscité. En 2022, le taux du Livret A s’établissait à 1,37 % sur l’année, contre un rendement brut moyen des fonds euros de 1,8 %, soit 1,2 % net. Mais le Livret A, exonéré de fiscalité, a souvent affiché une performance supérieure à celle des fonds euros.
Malgré le gel du taux du Livret A à 3 % jusqu’au 31 janvier 2025, le rendement moyen des fonds euros reste inférieur en 2023, autour de 2,5 %, bien qu’il atteigne parfois 3 % pour les fonds les plus performants. Cependant, contrairement au Livret A, les fonds euros sont soumis à la fiscalité, rendant leur rendement net souvent inférieur. Quelques fonds euros particulièrement performants parviennent toutefois à afficher des taux autour de 4 %, bien qu’ils soient rares. Le fonds euros peine donc à rivaliser avec le Livret A, dont le plafond de 22 950 euros ne diminue en rien son attrait comme placement sans risque.
Toutefois, cette tendance pourrait changer en 2025. Le rendement des fonds euros pourrait bien franchir la barre des 3 % en moyenne, tandis que le Livret A restera figé à 3 % toute l’année. Affaire à suivre !
Le taux minimum garanti (TMG) de l’assurance-vie
Un assureur peut choisir de proposer un taux minimum garanti (TMG), applicable uniquement aux fonds en euros sécurisés. Ce taux ne peut pas dépasser 85 % de la performance des actifs de l’assureur sur deux années consécutives. La garantie du TMG dure généralement un an, mais elle ne peut être inférieure à six mois ni excéder deux ans.
Le TMG varie selon le montant investi, le type de support, et la durée de placement. Cependant, il est prudent de ne pas baser votre choix de contrat d’assurance-vie uniquement sur le TMG. En effet, ce taux ne s’applique qu’au fonds euros, et un TMG attractif peut parfois être compensé par des frais (frais de versement, frais de gestion, etc.) qui viendront réduire la performance globale de votre placement. Il est donc important de rester attentif.
Les unités de compte : la poche à risque mais potentiellement plus rémunératrice de l’assurance-vie
Dans le contexte actuel de taux bas, les unités de compte (UC) offrent une possibilité de rehausser les performances d’un contrat d’assurance-vie sur le long terme. En 2023, elles ont représenté plus de 40 % des cotisations, avec une collecte nette de plus de 31 milliards d’euros.
Cette popularité des UC est en partie due aux assureurs, qui incitent de plus en plus les épargnants à s’en détourner du fonds euros. Ils augmentent les frais de versement sur les fonds euros et revalorisent le rendement du fonds euros lorsque l’épargnant dirige une partie de son contrat vers des UC. En conséquence, les assureurs-vie s’orientent davantage vers une clientèle aisée, plus apte à prendre des risques, laissant de côté les épargnants plus prudents, qui se tournent souvent vers des produits d’épargne comme le Livret A. Aujourd’hui, les foyers les plus aisés représentent presque la moitié des encours de l’assurance-vie.
Quelles sont les possibilités d’investissement en UC ?
SCPI : Enfin, les UC ouvrent l’accès à l’immobilier dans un contrat d’assurance-vie grâce à une offre étendue de SCPI, OPCI et même SCI, permettant d’investir dans des actifs immobiliers.
Actions en direct : Les unités de compte permettent d’investir directement dans des actions, notamment celles du CAC 40, même si les actions de marchés étrangers ou des small et mid-caps peuvent être plus difficiles d’accès.
Produits structurés : Il est également possible d’investir dans des produits structurés, offrant une exposition aux marchés actions avec une protection partielle du capital, bien que le rendement soit souvent plafonné.
OPCVM : Les UC permettent d’investir dans des fonds OPCVM, gérés par un professionnel, qui prend en charge la sélection d’actions (stock-picking) pour une exposition diversifiée aux marchés financiers.
ETF : Pour ceux qui privilégient la gestion passive, les UC permettent d’investir dans des ETF, ces fonds indiciels qui répliquent la performance d’un indice boursier, d’un secteur, ou encore d’un marché obligataire ou de matières premières.
Comment bien choisir ses unités de compte ?
Les unités de compte (UC) ne sont pas toutes synonymes de performance élevée. Le baromètre 2021 de Facts & Figures sur l’assurance-vie met en garde contre les UC les plus souvent mises en avant par les assureurs, souvent moins risquées mais aux performances décevantes, parfois même inférieures à celles du fonds en euros. À l’inverse, les UC investies sur les marchés actions s’avèrent, sur le long terme, les plus rémunératrices. Un point à garder en tête lorsqu’il s’agit de choisir entre un fonds obligataire et un ETF sur un grand indice boursier américain, par exemple ! Comme le souligne Cyrille Chartier-Kastler, auteur de l’étude, « c’est la vraie prise de risque sur les actions qui est payante dans le temps. »
Les UC axées sur les actions ont bien performé en 2021, année de reprise économique et de records boursiers. Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good Value for Money, note que cette forte dynamique des UC a permis aux assureurs-vie de connaître une année exceptionnelle sur le plan financier. Cependant, en 2022, de nombreux détenteurs de contrats fortement investis en UC ont subi les effets de la chute des marchés, et en 2023, la volatilité a pu déstabiliser les investisseurs plus prudents. Les UC liées au marché immobilier ont également ressenti l’impact de la crise immobilière en 2023.
Pour bien choisir vos unités de compte, il est essentiel de considérer votre profil d’investisseur, votre tolérance au risque, et votre horizon de placement. En outre, pensez à la composition de votre patrimoine global en dehors de l’assurance-vie, afin de construire un portefeuille équilibré et diversifié.
L’assurance-vie : un support d’investissement pour une finance responsable
La finance responsable prend de l’ampleur en France, avec un intérêt croissant pour l’investissement dans des entreprises intégrant des critères extra-financiers (ESG). Cet engouement, tant des particuliers que des institutionnels pour les investissements socialement responsables, se traduit par une présence de plus en plus marquée des fonds labellisés ISR dans les unités de compte des contrats d’assurance-vie.
La réglementation a également évolué dans ce sens. Depuis 2020, la loi Pacte impose aux assureurs de proposer au moins une unité de compte (UC) labellisée ISR dans chaque contrat d’assurance-vie. Les fonds labellisés peuvent inclure non seulement des fonds d’investissement mais aussi des fonds immobiliers. Et, depuis le 1er janvier 2022, chaque contrat d’assurance-vie doit également inclure une UC solidaire et une UC verte, labellisée Greenfin, mobilisant ainsi l’épargne des Français en faveur de la transition énergétique et écologique.
L’assurance-vie : un moyen d’investir dans le private equity
Grâce aux fonds présents dans les unités de compte, l’assurance-vie permet d’investir dans des actifs non cotés. La loi Industrie Verte, effective depuis le 24 octobre 2025, impose même cette option pour les contrats en gestion pilotée. Cette obligation concerne tous les profils d’investissement sauf le profil prudent, avec une allocation minimale de 4 % en private equity (PE) pour les profils équilibrés et de 8 % pour les profils dynamiques. Les investisseurs en gestion libre conservent la liberté d’intégrer ou non le private equity, mais chaque contrat doit offrir des unités de compte dédiées pour permettre cet investissement si souhaité.
Le private equity, ou capital investissement, consiste à investir dans des entreprises non cotées, notamment les PME et ETI qui jouent un rôle clé dans l’économie française et européenne. Bien que ces investissements offrent un potentiel de rendement élevé, ils comportent également un niveau de risque important.
Les actifs non cotés sont principalement accessibles via les unités de compte de l’assurance-vie, mais aussi dans les PER, souvent au travers de fonds comme les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risque).
Quels sont les frais d’un contrat d’assurance-vie en 2025 ?
L’assurance-vie inclut divers frais qui influencent le rendement de votre contrat. Voici un récapitulatif des principaux frais à connaître :
- Frais sur versement (frais d’entrée) : Ces frais, également appelés frais commerciaux, peuvent représenter entre 3 % et 5 % du montant investi et sont les plus élevés, bien que négociables. Ils servent à rémunérer le distributeur, mais pour les contrats en ligne, ces frais sont souvent nuls.
- Frais d’arbitrage : Ces frais s’appliquent lors de chaque ajustement de votre allocation (achat ou vente d’UC, fonds en euros) et peuvent affecter significativement le rendement annuel. Les meilleurs contrats, surtout en ligne, n’appliquent pas de frais d’arbitrage. Ces frais servent à rémunérer les opérations et peuvent être partiellement reversés au distributeur pour son conseil.
- Frais de sortie : Facturés lors d’un rachat ou de la clôture du contrat, ils sont souvent nuls dans les contrats modernes.
- Frais de gestion des fonds en euros et des unités de compte : Pour les offres en ligne, ces frais oscillent entre 0,6 % et 0,8 %, tandis qu’ils varient de 0,8 % à 1,5 % pour les contrats traditionnels des banques. Ces frais, qui rémunèrent l’assureur, ne sont généralement pas négociables.
- Frais de gestion internes aux unités de compte (UC) : Ils couvrent la rémunération du gestionnaire pour la gestion des actifs, les rétrocessions au distributeur et d’éventuelles commissions de surperformance. Ces frais dépendent fortement de la classe d’actifs (par exemple, SCPI, OPCI ou private equity) et peuvent entraîner une réduction du nombre de parts d’UC détenues. En 2023, les frais de gestion d’UC ont varié entre 0,13 % et 1,69 % par an, avec des disparités importantes : les OPCVM peuvent atteindre 3,5 %, tandis que les ETF ont des frais réduits, parfois aussi bas que 0,05 %.
- Frais de gestion pilotée : Ces frais s’appliquent si vous optez pour la gestion sous mandat. Ils sont généralement faibles pour les contrats en ligne mais peuvent être plus élevés pour les contrats distribués par des acteurs traditionnels.
Assurance-vie en ligne : la plus compétitive en matière de frais
Les contrats d’assurance-vie en ligne sont souvent les plus compétitifs, avec des frais plus faibles que ceux des acteurs traditionnels. Toutefois, certaines offres, même en ligne, possèdent des grilles tarifaires complexes, modulant les frais en fonction de la répartition entre fonds euros et UC, du nombre d’arbitrages réalisés, etc., ce qui peut rendre la comparaison entre contrats difficile.
Depuis le 1er juin 2022, une nouvelle réglementation impose aux assureurs et distributeurs d’afficher clairement les frais des contrats d’assurance-vie dans un tableau disponible en ligne. Depuis le 1er juillet 2022, ils doivent aussi indiquer le total des frais pour chaque UC ou actif, rendant ainsi la grille tarifaire plus transparente.
Les frais peuvent considérablement influencer le rendement de votre assurance-vie. Un écart de quelques dixièmes de pourcent peut, sur plusieurs années, se traduire en une différence de milliers d’euros. Pour maximiser votre rendement, analysez attentivement la grille des frais avant de souscrire.
Une fiscalité avantageuse pour l’assurance-vie
La loi de finances 2018 a redéfini la fiscalité de l’assurance-vie en introduisant la flat tax, offrant un régime fiscal attractif pour les épargnants.
Lors d’un retrait partiel ou total, vous pouvez opter pour une imposition au barème de l’impôt sur le revenu, comme pour un compte titres, ou pour un prélèvement forfaitaire. Pour les contrats de plus de 8 ans, il s’agit du prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5 %, auquel s’ajoutent les cotisations sociales de 17,2 %, pour un total de 24,7 %. Pour les contrats de moins de 8 ans, c’est le prélèvement forfaitaire unique (PFU ou flat tax) de 30 %, englobant impôt et cotisations sociales.
Attention, si vous détenez plus de 150 000 € en assurance-vie (ou 300 000 € pour un couple) sur les contrats ouverts après le 27 septembre 2017, vous ne bénéficiez plus du PFL pour les versements effectués après cette date et êtes soumis à la flat tax de 30 %, même au-delà de 8 ans.
L’option pour l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu est désormais avantageuse pour :
- les épargnants dans les tranches d’imposition à 0 % ou 11 % pour les contrats de moins de 8 ans, ou pour les contrats de plus de 8 ans dont l’encours dépasse 150 000 € pour une personne seule (300 000 € pour un couple) ;
- les épargnants dans la tranche à 0 % pour les contrats de plus de 8 ans avec un encours excédant 150 000 € (ou 300 000 € pour un couple).
De plus, pour les contrats de plus de 8 ans, un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple s’applique sur les gains retirés, indépendamment du choix d’imposition (barème IRPP ou prélèvement forfaitaire).
La fiscalité des rachats selon l’ancienneté du contrat est la suivante :
- Contrats de moins de 8 ans : soumis au PFU de 30 %.
- Contrats de plus de 8 ans : soumis à un taux de 7,5 % + prélèvements sociaux de 17,2 %, soit 24,7 %. Le PFU de 30 % ne s’applique pas, sauf dans les cas particuliers mentionnés ci-dessus.
Cette réforme limite les avantages fiscaux pour ceux possédant plus de 150 000 € en assurance-vie et réduit l’attrait fiscal de la détention à long terme pour les autres.
Dans tous les cas, l’imposition s’applique uniquement aux gains, non au capital. Lors d’un retrait, une partie du montant provient du capital et une autre des gains, selon la répartition de votre contrat.
Exemple : avec un capital de 18 000 € et des gains de 2 000 €, soit une valeur totale de 20 000 €, vos gains représentent 10 % du contrat. Un retrait de 1 000 € serait donc fiscalisé uniquement sur 100 € (10 %), et non sur la totalité du montant retiré.
Depuis le 1er janvier 2018, des prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent aux gains en cas de retrait sur les unités de compte des contrats multi-supports ouverts depuis septembre 1997 et sur les gains réalisés après cette date pour tous les contrats. Quant aux fonds en euros des contrats multi-supports, ils subissent les prélèvements sociaux (17,2 % depuis le 1er janvier 2018) chaque année, même sans retrait. Ces prélèvements s’appliquent aussi annuellement aux contrats mono-supports en euros.
Lors du dénouement du contrat ou d’un rachat partiel, l’assureur vérifie que les prélèvements sociaux antérieurs ne dépassent pas le montant réellement dû, et procède à un ajustement si nécessaire pour éviter une taxation supérieure aux gains réels.
La fiscalité avantageuse de l’assurance-vie pour la transmission du patrimoine
L’assurance-vie est un outil précieux pour transmettre votre patrimoine à vos descendants ou à des bénéficiaires de votre choix, grâce à ses nombreux avantages successoraux. Pour optimiser cette transmission, il est essentiel de bien rédiger la clause bénéficiaire de votre contrat.
La fiscalité de l’assurance-vie en matière de succession varie selon la date d’ouverture du contrat et l’âge au moment des versements.
- Versements effectués avant 70 ans : Les bénéficiaires peuvent recevoir jusqu’à 152 500 € sans droits de succession. Au-delà de ce montant, une taxe forfaitaire de 20 % s’applique, puis 31,25 % au-dessus de 700 000 €.
- Versements effectués après 70 ans : Les bénéficiaires bénéficient d’une exonération de droits de succession jusqu’à 30 500 €. Au-delà, les fonds sont soumis au barème des droits de succession classique. En revanche, les intérêts et plus-values sur ces versements après 70 ans sont intégralement exonérés.
Il est toutefois à noter que les avantages successoraux de l’assurance-vie font souvent l’objet de débats. Avec la tendance accrue à investir dans des unités de compte en plus du fonds en euros, l’assurance-vie devient de plus en plus un outil patrimonial destiné aux épargnants cherchant à optimiser leur succession, plutôt qu’un placement populaire accessible à tous.
Tableau comparatif meilleures assurances-vie 2025
Critères | Caractéristiques générales | Caractéristiques des meilleurs contrats |
---|---|---|
Liquidité | Retraits possibles à tout moment, fonds non bloqués. | Fonds récupérables en quelques heures à quelques jours ouvrés (vs plusieurs semaines pour les contrats moins performants). |
Supports d’investissement | Fonds euros classiques + OPCVM via les UC. | Fonds euros classiques, mais aussi fonds euros immobiliers, croissance, dynamiques + une large gamme : OPCVM, ETF, actions, SCPI, OPCI, SCI, produits structurés, et même Private Equity via les UC. |
Mode de gestion | Gestion libre : l’investisseur gère seul son placement. | Gestion libre avec options de gestion sous mandat, gestion profilée, ou gestion conseillée selon le profil de l’investisseur. |
Frais | Frais de gestion, frais de versement et frais d’arbitrage. | Aucun frais de versement ni d’arbitrage, frais de gestion annuels autour de 0,60 %. |
Bonus et primes à l’ouverture | Pas de plafond de versement, versement initial obligatoire, versements ponctuels ou réguliers sans bonus ou primes. | Bonus et primes pour les nouveaux clients selon les montants versés, avec possibilité de rendement boosté du fonds euros pour 1 à 2 ans. |
Finance responsable | Obligation de proposer au moins une UC labellisée ISR, une UC verte et une UC solidaire (Loi Pacte). | Large sélection d’UC responsables, et souvent une option de gestion pilotée ou un profil dédié à la finance responsable. |
Accessibilité de l’assurance-vie : une offre proposée par les banques, assureurs et courtiers
L’assurance-vie est l’un des supports d’investissement les plus populaires en France, figurant parmi les placements favoris. Fin décembre 2023, l’encours total des contrats d’assurance-vie s’élevait à 1 923 milliards d’euros, consolidant ainsi sa place comme le produit d’épargne préféré des Français. Ce succès a attiré de nombreux intermédiaires proposant des contrats d’assurance-vie, notamment les banques (qu’elles soient traditionnelles ou en ligne comme BforBank, Fortuneo, ou Bourso Bank, anciennement Boursorama), les courtiers en ligne (tels que Bourse Direct, EasyBourse), ainsi que des plateformes spécialisées dans l’épargne en ligne comme Placement-direct, Assurancevie.com, Sicavonline, Linxea, et Goodvest. Selon le type d’intermédiaire, la souscription peut se faire en agence ou en ligne de manière entièrement dématérialisée.
Un particulier peut ouvrir autant de contrats d’assurance-vie qu’il le souhaite, dans différents établissements bancaires ou auprès de divers courtiers, sans aucune limite de montant sur les sommes investies. Il n’existe pas de plafond pour l’assurance-vie. Les versements peuvent être effectués en une seule fois ou de manière étalée, et bien qu’un premier versement minimum soit souvent requis, l’assuré est ensuite libre de choisir entre des versements ponctuels ou réguliers, en fonction de sa capacité d’épargne et de ses objectifs d’investissement.
Flexibilité de l’assurance vie : un placement qui convient à tous les types d’investisseurs pour tous leurs projets
L’assurance-vie est véritablement un produit d’épargne permettant de se constituer un capital qui s’adapte aux différents besoins des épargnants. L’offre très étendue de contrats vous permettra de trouver le support qui correspond à vos besoins en fonction de votre degré d’aversion au risque et de votre horizon de placement.
Les différents types de contrats proposés par les assureurs offrent la possibilité à l’épargnant de souscrire à une assurance-vie en adéquation avec son projet d’investissement.
En effet, un particulier ne choisira pas la même allocation d’actifs pour une assurance vie destinée à financer les études de ses enfants à horizon 10 ans qu’une assurance vie ouverte avec l’objectif de financer sa retraite à horizon 30 ans ou encore une assurance vie souscrite pour réaliser l’achat de sa résidence secondaire à horizon 5 ans. L’épargne requise dans ces différents cas n’est pas la même, la durée d’investissement non plus, et par conséquent l’allocation d’actifs sera forcément différente. Mais avec une juste répartition entre fonds euros sécurisés et unités de compte à risque, une assurance vie est à même de s’adapter à tous les projets d’épargne.
Elle saura aussi bien sûr s’adapter à votre profil d’investisseur : actif ou passif. Vous aurez en effet la possibilité d’opter pour la gestion libre ou classique dans le premier cas (vous décidez vous-même de la répartition de vos primes entre les différentes UC) ou la gestion pilotée ou sous mandat dans le second cas (vous laissez une société de gestion mandatée par le distributeur gérer votre argent).
Avantages fiscaux de l’assurance-vie pendant la vie du titulaire et au moment de son décès
L’assurance-vie offre un cadre fiscal avantageux pour la taxation des gains. Les gains sont taxés à 30 % sous le régime de la flat tax pour les contrats de moins de 8 ans ou lorsque les encours (tous contrats cumulés) dépassent 150 000 € pour une personne seule et 300 000 € pour un couple. En deçà de ces seuils et pour les contrats de plus de 8 ans, les gains sont soumis à une fiscalité réduite de 24,7 % (17,2 % de prélèvements sociaux et 7,5 % d’impôt). De plus, pour les contrats de plus de 8 ans, un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple s’applique sur les gains, indépendamment du choix d’imposition (barème IRPP ou prélèvement forfaitaire).
En matière de transmission, l’assurance-vie offre des avantages fiscaux notables. Au décès du titulaire, les bénéficiaires désignés dans le contrat bénéficient d’une exonération de droits de succession jusqu’à 152 500 € si les versements ont été effectués avant les 70 ans de l’assuré et jusqu’à 30 500 € si les versements ont été effectués après cet âge.
La clause bénéficiaire : un atout essentiel de l’assurance-vie pour la transmission de patrimoine
La clause bénéficiaire d’une assurance-vie est un élément clé, à rédiger lors de la souscription du contrat. Elle désigne le ou les bénéficiaires qui hériteront des sommes présentes sur le contrat au décès de l’assuré. Ces bénéficiaires peuvent être des héritiers (conjoints, enfants, petits-enfants) ou toute autre personne ou entité, comme un ami, une association, ou une fondation, permettant ainsi de transmettre son épargne à un tiers sans lien de parenté.
Cependant, les montants transmis via cette clause doivent rester proportionnés par rapport au reste de la succession, sous peine de contestation de la part des héritiers réservataires.
La clause bénéficiaire peut également être démembrée pour optimiser la fiscalité de la transmission. Par exemple, il est possible de désigner le conjoint comme bénéficiaire usufruitier et un enfant comme bénéficiaire nu-propriétaire, permettant ainsi de réduire les frais de succession.
Garanties de l’assurance-vie : une épargne relativement sécurisée
L’assurance-vie offre une protection de l’épargne en cas de faillite de l’assureur, grâce à une garantie étatique de 70 000 € par déposant et par compagnie d’assurance. Cela permet aux investisseurs de bénéficier d’une couverture partielle en cas de défaillance de l’assureur. De plus, comme il est possible d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie, diversifier ses placements auprès de différentes compagnies peut être une bonne stratégie pour répartir le risque, surtout si votre contrat actuel ne répond pas aux critères de sécurité souhaités.
La loi Sapin 2 prévoit également une protection en cas de crise financière systémique. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), sur recommandation de la Banque de France, peut limiter temporairement les retraits ou versements sur les contrats d’assurance-vie des épargnants. Cette mesure, d’une durée de 3 mois renouvelable, vise à stabiliser les marchés en période de turbulence économique.
Comment ouvrir une assurance-vie ? Mode d’emploi en infographie
Vous avez sélectionné la meilleure assurance-vie après avoir examiné les fonds en euros, le choix des unités de compte (UC), les frais et les modes de gestion. Voici les étapes pour finaliser votre souscription et ouvrir votre contrat.
- Choisir le type de souscription et le bénéficiaire
L’assuré peut souscrire en individuel ou en co-adhésion. Lors de l’ouverture du contrat, il doit également définir la clause bénéficiaire, précisant à qui reviendront les fonds en cas de décès. - Déterminer le montant et la fréquence des versements
L’assuré peut opter pour :
- un versement initial unique ;
- un versement initial suivi de versements réguliers ;
- un versement initial avec la possibilité de versements ponctuels.
3. Sélectionner les supports d’investissement
L’assuré peut choisir de privilégier un placement sécurisé en fonds euros, d’investir uniquement en UC plus dynamiques, ou de répartir ses avoirs entre les deux. Cette répartition est ajustée selon son profil de risque et son horizon d’investissement :
- 100 % en fonds euros (le plus sûr) ;
- 100 % en UC (le plus risqué) ;
- une répartition entre fonds euros et UC.
4. Choisir le mode de gestion
L’assuré a trois options de gestion :
- Gestion libre : l’assuré gère lui-même les arbitrages ;
- Gestion conseillée : la société de gestion propose des arbitrages que l’assuré peut accepter ou refuser ;
- Gestion pilotée : les arbitrages sont entièrement gérés par une société mandatée.
5. Effectuer des rachats
Tout au long de la vie du contrat, l’assuré peut faire des rachats partiels (retirer une partie des fonds) ou un rachat total (retirer l’intégralité de la mise).
Comment récupérer le capital d’une assurance-vie ?
L’assurance-vie est avant tout un placement de long terme permettant de valoriser une épargne pour financer divers projets. Une fois la phase d’investissement terminée, plusieurs options s’offrent à vous pour récupérer le capital détenu. Voici les trois principales solutions, avec leurs spécificités et implications fiscales, et quelques conseils pour optimiser cette sortie.
1. Les rachats sur une assurance-vie
Le rachat est le moyen le plus courant de retirer des fonds d’une assurance-vie. Il peut être partiel (seule une partie du capital est retirée) ou total (la totalité des fonds est récupérée, ce qui entraîne la clôture du contrat).
Les gains retirés sont imposés selon deux options :
- Flat tax de 30 % (prélèvement forfaitaire unique – PFU)
- Barème de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 17,2 % si cela est plus avantageux.
Après 8 ans, sous réserve que les encours en assurance-vie n’excèdent pas 150 000 € pour une personne seule et 300 000 € pour un couple, vous bénéficiez d’une fiscalité avantageuse avec un prélèvement de 24,7 % (7,5 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). En outre, après 8 ans, un abattement annuel s’applique sur les gains : 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple.
Le rachat permet une récupération définitive et libre des fonds, bien qu’il soit soumis à l’impôt et, parfois, à des frais de rachat.
2. Les avances sur assurance-vie
Une avance est un prêt accordé par l’assureur, prévu lors de la souscription du contrat, permettant de retirer temporairement une partie des fonds. Encadrée par la Fédération française de l’assurance, l’avance peut atteindre jusqu’à 80 % des fonds en euros et 60 % des fonds en unités de compte. Elle doit être remboursée sous 3 ans (renouvelable 2 fois) et est facturée à un taux basé sur le rendement des actifs, avec des frais fixes (pouvant atteindre 1 % par an).
L’avance n’étant pas un rachat, elle n’est pas fiscalisée. Cependant, en cas de non-remboursement, l’opération peut être requalifiée en rachat par l’administration fiscale. L’avance est idéale pour un besoin urgent de liquidité et de courte durée, offrant une alternative au crédit à la consommation, à condition de pouvoir rembourser rapidement pour éviter des frais d’intérêts.
L’avis de Ateis Patrimoine : rachat ou avance ?
Rachat : Mieux adapté aux projets de long terme nécessitant des montants importants, difficilement reconstituables rapidement.t d’assurance-vie est récent et qu’il a généré peu d’intérêts, mais aussi bien sûr si vous n’êtes pas ou peu imposé (TMI à 0 % ou 11 %).
Avance : Solution adaptée aux besoins ponctuels de liquidité, notamment pour des contrats plus anciens avec des gains imposables importants. Elle convient si vous êtes certain de pouvoir rembourser dans un délai relativement court.
3. La succession de l’assurance-vie
Au décès du titulaire, les fonds d’une assurance-vie sont transmis aux bénéficiaires désignés dans la clause bénéficiaire, et non aux héritiers légaux au sens strict. Cette clause permet de nommer comme bénéficiaire non seulement ses héritiers directs, mais aussi d’autres proches (qu’ils aient ou non un lien de parenté), ainsi que des associations, organismes, ou fondations. Cependant, si des héritiers réservataires estiment avoir été désavantagés, ils peuvent contester cette répartition en justice.
La fiscalité appliquée aux sommes transmises dépend de l’âge du titulaire au moment des versements :
- Versements effectués avant 70 ans : Exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire. Au-delà, les fonds sont soumis à un prélèvement de 20 %, puis à 31,25 % pour les montants dépassant 700 000 €.
- Versements effectués après 70 ans : Exonération jusqu’à 30 500 €, après quoi le barème classique des droits de succession s’applique. Les intérêts et plus-values générés par ces versements après 70 ans sont, quant à eux, totalement exonérés.
Pour plus de confidentialité dans la transmission, il est possible de souscrire plusieurs contrats, chacun pour un bénéficiaire distinct, afin que chaque bénéficiaire ignore le montant légué aux autres.
Comment comparer et choisir la meilleure assurance-vie ?
Pour trouver la meilleure assurance-vie, examinez attentivement quatre critères : les frais, la qualité et composition du fonds en euros, les alternatives au fonds en euros, et la diversité des unités de compte. Voici comment procéder.
1. Analysez les frais du contrat d’assurance-vie
Les frais peuvent avoir un impact significatif sur le rendement de votre contrat, et quelques points de base peuvent représenter des milliers d’euros sur plusieurs années. Comparez donc les frais pour repérer les contrats les plus avantageux. Cependant, ne vous concentrez pas uniquement sur ce point ; d’autres critères sont tout aussi cruciaux. L’étude des frais doit surtout vous aider à éliminer les contrats aux frais excessifs et à départager les options intéressantes pour sélectionner la meilleure assurance-vie.
L’avis de Ateis Patrimoine sur les frais
Utilisez l’analyse des frais pour écarter les contrats onéreux et affiner votre choix final en privilégiant les options aux coûts les plus compétitifs parmi celles que vous trouvez intéressantes.
2. Analysez la composition du fonds en euros
Les fonds en euros, principalement investis en obligations, ont pour objectif de sécuriser le capital. Fin 2022, les obligations représentaient 76,5 % des fonds en euros classiques, marquant une légère diminution par rapport aux années précédentes (77,63 % en 2021, 79,08 % en 2020, etc.). Ces investissements incluent en grande partie des obligations souveraines (émises par les États) pour leur stabilité et des obligations d’entreprises pour leur rendement, suivant la stratégie de chaque assureur.
Avec une tendance accrue des assureurs à inclure davantage d’obligations d’entreprises pour leur meilleur rendement, il est essentiel, pour choisir la meilleure assurance-vie, d’examiner la composition des fonds en euros et leur historique de performance pour évaluer comment ils équilibrent sécurité et rentabilité.
3. Explorez les fonds euros alternatifs
Face à la faiblesse des rendements des fonds en euros classiques, de nombreux investisseurs se tournent vers des alternatives pour dynamiser leur épargne, notamment les fonds euros dynamiques et les fonds euros immobiliers. Ces options, souvent disponibles via des contrats d’assurance-vie en ligne, peuvent offrir des performances plus élevées mais présentent des particularités à considérer.
Fonds euro dynamique
Pour pallier la baisse des rendements des fonds en euros classiques, les fonds euros dynamiques allouent généralement environ 65 % en obligations et 35 % en actions ou immobilier, ce qui vise à stimuler la performance tout en garantissant le capital. Les rendements varient : les meilleurs peuvent atteindre plus de 3 %, tandis que les moins performants restent sous 1 %. La volatilité des marchés joue un rôle important dans ces fonds, avec des années moins favorables comme 2020, où le rendement moyen était de 0,72 %, et des années plus dynamiques comme 2021 (1,59 %) et 2023, profitant de la hausse des marchés à l’automne.
Ces fonds sont gérés selon une stratégie dite de « coussin », divisant le portefeuille en deux parties : une poche majoritaire de titres sécurisés pour protéger le capital et une poche d’actifs plus risqués pour générer un rendement supplémentaire. Ce mécanisme est souvent accompagné d’un effet « cliquet » : les gains sont mis de côté et les pertes potentiellement limitées. Cette stratégie en fait une solution attractive pour ceux recherchant un rendement supérieur, mais elle exige un horizon d’investissement de 5 ans minimum.
À noter : ces fonds sont souvent accessibles sous condition d’investir au moins 30 à 40 % en unités de compte (UC).
Fonds euro immobilier
Les fonds en euros immobiliers, investis principalement en immobilier (environ 50 %), avec une part en actions et le reste en obligations, offrent une alternative stable. Leur rendement moyen a été de 2,14 % en 2023, légèrement supérieur aux années précédentes (2,00 % en 2022 et 1,63 % en 2021 et 2020). Certains fonds ont même affiché des rendements dépassant 3 %, voire 4 % avec des taux bonifiés.
Ces fonds deviennent toutefois rares, les assureurs ayant limité l’accès depuis 2017, souvent en exigeant un investissement minimum en UC (30 à 50 % des versements) et en plafonnant l’investissement annuel à des montants entre 50 000 et 100 000 €.
Fonds euro croissance
Les fonds euro croissance, bien que représentant une part minime du marché, ont gagné en visibilité grâce à la loi Pacte. Ces fonds, investis en obligations ainsi qu’en actions (notamment de PME), offrent une garantie en capital et des rendements supérieurs aux fonds classiques. Cependant, en contrepartie, ils imposent une période de blocage des fonds, en accord avec leur dimension patrimoniale.
L’avis de Ateis Patrimoine sur les fonds euros d’assurance-vie
Pour choisir le meilleur fonds en euros, examinez non seulement sa performance, mais aussi son niveau de garantie, les éventuelles périodes de blocage et la compatibilité avec votre profil d’investisseur et votre horizon d’investissement.
4. Examinez attentivement les unités de compte (UC)
Pour améliorer le rendement de votre assurance-vie, la diversification en unités de compte (UC) est essentielle. Bien qu’elles présentent un risque de perte en capital, les UC offrent également un potentiel de rendement plus élevé, ajusté selon votre profil d’investisseur, votre horizon de placement, et vos objectifs.
Des contrats mono-support en euros aux contrats à architecture ouverte proposant l’accès à des centaines de fonds, les options sont vastes. Les meilleurs contrats sont souvent ceux qui offrent un large choix et une grande diversité d’UC. Un bon comparatif d’assurance-vie tiendra compte de cette variété pour identifier les meilleures offres.
Privilégiez les contrats avec une gamme étendue d’UC (plus de 100), incluant une diversité de fonds et l’accès à des SCPI, ETF, ou produits structurés, pour une flexibilité maximale.
L’avis de Ateis Patrimoine sur les unités de compte dans l’assurance-vie
La meilleure assurance-vie n’est pas forcément celle qui propose le plus d’UC. Le choix doit aussi prendre en compte votre capacité à sélectionner les bons supports, le montant investi, et votre horizon d’investissement.
5. Choisissez le mode de gestion adapté à votre profil d’investisseur
Le meilleur contrat d’assurance-vie est celui qui correspond parfaitement à votre profil d’investisseur, en prenant en compte vos objectifs, votre tolérance au risque et votre horizon de placement. Profitez de la souscription pour clarifier votre profil d’investisseur et décider du mode de gestion le plus adapté. Votre intermédiaire d’assurance-vie peut vous accompagner dans cette démarche et, en cas de gestion sous mandat, un questionnaire est souvent proposé pour évaluer vos connaissances et définir votre profil d’investisseur.
Il existe principalement deux modes de gestion : la gestion libre et la gestion sous mandat.
Gestion libre
En gestion libre, vous êtes entièrement responsable des décisions et arbitrages de votre portefeuille. Ce type de gestion convient aux investisseurs expérimentés capables de naviguer sur les marchés sans se laisser influencer par la volatilité. Traditionnellement répandue, la gestion libre cède du terrain face à la gestion sous mandat.
Gestion sous mandat (gestion pilotée)
Certains contrats offrent une gestion sous mandat, ou gestion pilotée, assurée par une société de gestion qui ajuste votre portefeuille en fonction de ses analyses économiques et de votre profil de risque. La gestion pilotée est souvent plus accessible sur les contrats en ligne, généralement dès 1 000 €, alors qu’elle peut nécessiter des dizaines de milliers d’euros dans un contrat classique.
La gestion pilotée est particulièrement indiquée pour les investisseurs qui manquent de temps ou de connaissances pour gérer leur épargne, bien que des frais supplémentaires s’appliquent. Certains contrats proposent également une gestion conseillée, où les arbitrages sont suggérés mais laissés à la décision de l’assuré, une formule pratique pour les investisseurs expérimentés ayant peu de temps.
L’avis de Ateis Patrimoine sur le choix du mode de gestion
Pour choisir le mode de gestion adapté à votre assurance-vie, commencez par définir vos objectifs, le montant que vous souhaitez investir et le rendement espéré. Ensuite, évaluez votre horizon d’investissement et déterminez votre tolérance au risque : êtes-vous prêt à supporter des pertes potentielles ? À quel niveau ? La volatilité des marchés vous inquiète-t-elle ? En fonction de ces paramètres, vous serez mieux à même de sélectionner le mode de gestion le plus adapté à votre profil d’investisseur.
Comment générer de la performance avec une assurance-vie
Pour maximiser la performance de votre assurance-vie, il est essentiel de ne pas se limiter aux fonds euros, qui bien qu’ils soient sécurisés, offrent des rendements limités. La vraie source de rendement se trouve sur les marchés financiers et immobiliers. Pour cela, il est recommandé d’explorer les supports en unités de compte (UC) et d’investir non seulement dans l’immobilier, mais surtout sur le marché boursier. Sur le long terme, les actions se révèlent être l’une des classes d’actifs les plus performantes, et votre contrat d’assurance-vie peut vous en faire bénéficier.
Afin de maximiser le rendement tout en atténuant le risque, envisagez des investissements programmés en unités de compte, répartis dans le temps. Par exemple, vous pouvez sélectionner un ou plusieurs ETF suivant des indices majeurs (comme le MSCI World, le Nasdaq, le S&P 500, l’Eurostoxx, ou le CAC 40) et investir un montant fixe à intervalle régulier (par exemple, 100 € chaque mois ou 500 € chaque trimestre). Cette méthode vous permet de constituer et de valoriser votre capital au fil du temps grâce aux intérêts composés, tout en lissant le risque en évitant d’investir à des prix élevés.
Cependant, à mesure que votre horizon de placement approche, il devient prudent de sécuriser vos plus-values. Cela peut se faire en transférant progressivement votre capital et vos gains vers le fonds euros, qui assure une protection du capital.
Multiplier les contrats d’assurance-vie pour optimiser vos objectifs
La meilleure assurance-vie est celle qui s’adapte parfaitement à vos objectifs d’investissement. Cependant, lorsque vous avez plusieurs projets distincts, un seul contrat peut ne pas suffire. Ouvrir un deuxième ou même un troisième contrat d’assurance-vie peut alors s’avérer judicieux pour une gestion plus ciblée de votre patrimoine.
Avoir un contrat dédié à chaque projet permet de mieux adapter votre allocation d’actifs à l’horizon d’investissement de chaque objectif. En répartissant votre patrimoine sur plusieurs contrats, vous pouvez aussi profiter des atouts spécifiques de chacun. Par exemple, certains contrats offrent des fonds euros particulièrement performants, d’autres proposent un large accès au marché immobilier ou à un vaste éventail de trackers, tandis que certains privilégient une gestion sous mandat avec de solides performances passées. Multiplier les contrats vous permet ainsi de cumuler les avantages de chacun pour optimiser votre gestion de patrimoine.
En termes de transmission, la multiplication des contrats présente également un avantage. En ouvrant un contrat d’assurance-vie pour chaque bénéficiaire, vous pouvez préserver la confidentialité entre eux, surtout si les montants légués diffèrent. Par ailleurs, ouvrir de nouveaux contrats après 70 ans peut être intéressant d’un point de vue fiscal, car les règles de taxation changent à ce stade, et cela peut optimiser la transmission de votre patrimoine.
L’importance de bien choisir son contrat : la transférabilité limitée de l’assurance-vie
La transférabilité d’un contrat d’assurance-vie reste très contraignante, malgré les évolutions récentes. Autrefois, il était impossible de transférer les avoirs d’un ancien contrat vers un nouveau sans fermer l’ancien, entraînant ainsi la perte d’avantages fiscaux accumulés. La loi Pacte a visé à assouplir cette règle, mais les conditions restent limitées. Un contrat d’assurance-vie ne peut être transféré que s’il reste dans le même établissement et que le nouveau contrat est plus récent que l’ancien. Ainsi, il est crucial de choisir le bon contrat dès le départ, en s’aidant d’un comparatif assurance-vie pour sélectionner la meilleure option possible.
Le cas particulier de l’assurance-vie au Luxembourg
Pour les résidents français, et en particulier pour les expatriés, souscrire un contrat d’assurance-vie au Luxembourg peut présenter des avantages uniques. Ces contrats offrent une forte garantie de capital et un choix de supports d’investissement plus étendu que ceux disponibles en France. Ils permettent également de souscrire des contrats en devises autres que l’euro, comme le dollar ou le franc suisse, et d’adapter les caractéristiques du contrat aux aspects juridiques et fiscaux du pays de résidence du souscripteur. Les contrats luxembourgeois sont disponibles en France par le biais de banques, compagnies d’assurance, ou conseillers en gestion de patrimoine.
Assurance-vie : les idées reçues à ne pas prendre pour argent comptant
L’assurance-vie, c’est pour les riches
L’assurance-vie est accessible à tous, souvent dès 100 euros, et il n’est pas nécessaire d’établir des versements programmés. C’est un outil d’épargne pour tous, idéal pour financer des projets à moyen et long terme. Vous pouvez même ouvrir un contrat d’assurance-vie pour un enfant dès sa naissance.
Avec l’assurance-vie, les fonds sont bloqués
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les fonds d’une assurance-vie ne sont pas bloqués. Vous pouvez effectuer des rachats partiels (récupérer une partie des fonds) ou un rachat total (récupérer l’intégralité des sommes) à tout moment. Cependant, pour bénéficier des avantages fiscaux, il est conseillé de conserver le contrat au moins 8 ans. Notez aussi que la transférabilité d’un contrat est limitée, et que la restitution des fonds peut prendre un peu de temps, notamment avec les acteurs traditionnels.
Une assurance-vie n’est pas une assurance décès
L’assurance-vie est avant tout un produit d’épargne, destiné à faire fructifier un capital. Contrairement à une assurance décès, le titulaire peut retirer ses fonds à tout moment. Elle permet toutefois de transmettre un capital aux bénéficiaires désignés avec des conditions fiscales avantageuses : pour les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré, 152 500 € peuvent être transmis par bénéficiaire sans droits de succession. Pour les versements après 70 ans, l’exonération est limitée à 30 500 € pour tous les bénéficiaires.
Une assurance-vie est plafonnée
Il n’y a pas de limite de versement pour l’assurance-vie, et les montants détenus sont illimités. Il est même possible d’ouvrir plusieurs contrats. Cependant, il existe un plafond de garantie des dépôts, fixé à 70 000 € par assureur et par client, qui peut atteindre 90 000 € en cas de rente viagère. Par ailleurs, les exonérations fiscales en matière de succession sont plafonnées : 152 500 € par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans, et 30 500 € tous bénéficiaires confondus pour les versements après cet âge.
Assurance-vie ou PER : quel choix pour préparer sa retraite ?
L’assurance-vie est souvent choisie pour financer des projets à long terme, mais elle n’est pas toujours l’option la plus avantageuse pour préparer sa retraite. Selon votre profil, vous pourriez préférer l’assurance-vie ou le Plan d’Épargne Retraite (PER) pour constituer votre épargne retraite. Notre infographie vous guide dans le choix de l’enveloppe la plus adaptée à vos objectifs de retraite.
Assurance-vie : comment investir en période de crise ?
En période de crise, l’assurance-vie comporte un risque de perte en capital, surtout si vous êtes investi en unités de compte (UC) plutôt qu’en fonds euros. Le fonds euros, qui est sécurisé, vous permet de récupérer votre capital à tout moment avec un rendement modeste. Cependant, les UC, qui ne garantissent pas le capital, peuvent subir des pertes en cas de récession, comme cela s’est vu au plus fort de la crise du Covid-19. Depuis, les UC ont rebondi avec des bénéfices en 2021, suivis de corrections et d’une reprise de croissance fin 2023, propulsant les indices boursiers à de nouveaux sommets début 2025 avant une nouvelle baisse estivale. À l’automne 2025, les indices boursiers, soutenus par la baisse des taux de la Fed et la forte dynamique économique américaine, ont de nouveau grimpé.
Les marchés étant cycliques, un risque de correction demeure toujours. Comment alors réagir en période de récession ? Si vous souhaitez protéger votre capital investi en UC, plusieurs options sont possibles :
- Suspendre les versements : Arrêtez temporairement vos versements, voire vos virements automatiques, et dirigez votre épargne vers un livret sécurisé.
- Renforcer les fonds euros : Redirigez vos versements vers le fonds euros uniquement, limitant ainsi l’exposition aux UC pendant la crise.
- Maintenir vos versements : Si votre horizon de placement est long (par exemple, pour financer la retraite), les fluctuations de marché s’équilibreront dans le temps. En fait, la récession peut même représenter une opportunité d’investissement à long terme, en permettant d’acheter certains actifs à des prix réduits.
En fin de compte, votre stratégie d’investissement en temps de crise doit refléter vos objectifs, votre horizon de placement, et votre tolérance au risque.
Un assureur peut-il faire faillite en période de crise ?
La crise du Covid-19 a impacté le secteur de la bancassurance en Bourse, mais elle diffère de la crise des subprimes de 2008, qui reposait sur une crise du crédit. En 2020, la crise était liée à un choc sanitaire, et ce sont des secteurs comme l’aérien ou le tourisme qui ont été les plus touchés à moyen terme, non pas les banques et assureurs. Cependant, les crises économiques peuvent tout de même fragiliser le secteur de la bancassurance, et il est impossible de prévoir l’évolution économique sur plusieurs années.
En cas de faillite d’un assureur, il existe cependant une garantie pour les contrats d’assurance-vie. Le Fonds de Garantie des Assurances à la Personne (FGAP) protège les déposants à hauteur de 70 000 € par assuré et par société d’assurance (90 000 € en cas de rente viagère), et le double en cas de co-souscription.
Dans un contexte d’inflation élevée et persistante, il est conseillé de réévaluer ses investissements. Si vos fonds sont majoritairement investis en fonds euros, l’inflation pourrait éroder le rendement de votre placement, diminuant ainsi votre pouvoir d’achat. Si le rendement de votre fonds euros est trop faible face à l’inflation, il peut être utile de rediriger une partie de votre épargne vers des supports en unités de compte (UC), qui, bien que non garantis, offrent un potentiel de rendement plus élevé.
Les épargnants sont confrontés à un dilemme : d’un côté, le fonds euros, qui protège le capital mais dont le rendement risque de ne pas suivre l’inflation, et de l’autre, les UC, qui peuvent valoriser le capital mais avec un risque de perte.
Comment investir en assurance-vie quand les marchés sont au plus haut ?
En mai 2025, les indices boursiers mondiaux atteignaient des sommets historiques : le CAC 40 flirtait avec les 8 100 points, le Dow Jones dépassait 40 000 points et le Nasdaq atteignait 16 855 points. Depuis, la situation a évolué. En juin, les bourses européennes, notamment en France, ont connu une baisse marquée, suivie par un recul des marchés américains en août. L’automne 2025, cependant, a vu les indices américains renouer avec leurs plus hauts niveaux, stimulés par une baisse des taux d’intérêt et une économie américaine toujours dynamique, avec un marché de l’emploi robuste. Même la Chine a vu un redémarrage de ses marchés boursiers grâce à des plans de relance. Dans un tel contexte, il est difficile de définir la meilleure stratégie d’investissement.
Voici quelques pistes à envisager :
- Revenir aux fondamentaux pour des projets à court terme : Si vous avez un projet à financer prochainement, il peut être sage de sécuriser vos gains et réduire l’exposition aux actifs risqués.
- Investir régulièrement pour le moyen-long terme : Pour ceux qui ont un horizon de placement moyen à long terme, continuer d’investir régulièrement (par des versements programmés, par exemple) peut être une bonne option pour lisser les fluctuations du marché. Toutefois, il faut accepter que des corrections boursières pourraient temporairement réduire votre capital.
- Attendre une correction pour des opportunités d’achat : Pour les investisseurs au profil de risque adapté et une perspective à long terme, il peut être intéressant de ralentir les investissements en UC ou de se concentrer sur le fonds euros, avec l’idée d’augmenter l’exposition en UC lors d’une future correction, quand les valorisations seront plus attractives.
- Suivre une stratégie momentum : Certains investisseurs pourraient préférer renforcer leur position en UC malgré les valorisations élevées, mais cette approche comporte un risque élevé si les marchés corrigeaient brutalement.
Quelle que soit l’approche, il est essentiel de comprendre les risques associés et de bâtir une allocation d’actifs en cohérence avec son horizon d’investissement, son profil de risque, et ses convictions.
L’assurance-vie, est-ce risqué ?
L’assurance-vie inclut généralement un fonds euros à capital garanti, qui vous permet de récupérer intégralement les sommes déposées à tout moment. Cependant, elle peut aussi comporter des unités de compte (UC), ou être entièrement investie en UC, qui impliquent un risque de perte en capital. L’assureur garantit le nombre d’unités de compte, mais pas leur valeur, qui fluctue selon les marchés financiers, avec des investissements possibles en actions, obligations, immobilier, matières premières, etc.
À l’approche de votre horizon d’investissement, il est possible de sécuriser progressivement le capital en transférant les plus-values vers le fonds euros. Rappelons que le rendement potentiel est directement lié au niveau de risque pris : les placements plus risqués offrent un potentiel de rendement plus élevé, tandis que les placements plus sécurisés, comme le fonds euros, génèrent des rendements plus modérés. Pour un investissement à long terme, prendre un peu de risque peut être nécessaire pour espérer faire fructifier son capital dans le temps.
En conclusion, il est essentiel de bien comprendre les spécificités et les risques de l’assurance-vie pour en tirer le meilleur parti. Que vous envisagiez d’investir en fonds euros pour sécuriser votre capital ou en unités de compte pour bénéficier d’un potentiel de rendement plus élevé, chaque décision doit être prise en fonction de votre profil, de vos objectifs, et de votre horizon d’investissement.
Chez Ateis Patrimoine, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de votre projet d’assurance-vie. Nos experts vous aident à définir la stratégie d’investissement la mieux adaptée à vos besoins et à optimiser votre placement, tout en tenant compte de vos attentes en matière de sécurité et de rendement. Faites confiance à notre expertise pour gérer votre patrimoine et atteindre vos objectifs financiers sereinement.